Ancelotti évoque ses successeurs au PSG

Après deux ans au Real Madrid et une année sabbatique, Carlo Ancelotti a rejoint cet été un autre poids lourd européen en signant au FC Bayern Münich. Alors qu'il signe un début de saison parfait avec uniquement des victoires, il a accordé un peu de son temps à L'Equipe pour parler de son nouveau club mais aussi du PSG. Deux entraîneurs se sont succédés sur le banc du club parisien depuis son départ et l'Italien a donné son avis sur Paris, un club qu'il suit vu qu'il « pense que le PSG sera un concurrent sérieux en Ligue des champions.»

Remplacé l'été dernier, Laurent Blanc avait été le successeur d'Ancelotti en 2013 et il a été évincé au bout de 3 saisons, une situation que comprend l'entraîneur du Bayern : «Je pense que le club a pensé à changer quelque chose. Comme, dans le vestiaire, tu ne peux pas changer beaucoup de joueurs, la chose la plus facile... [C’est l’entraîneur ?] Je peux comprendre le raisonnement du club. Si vous me demandez s’il a mérité d’être viré, alors non, il n’a pas mérité. Laurent a fait un très bon travail. Mais je comprends un club qui veut changer quelque chose et qui va prendre un autre entraîneur, avec une autre mentalité, qui va chercher à faire quelque chose en plus. »

Concernant Emery, un coach qu'il a affronté en Liga dans les duels entre le Real Madrid et le Séville FC, l'Italien est aussi bienveillant : «C’est un entraîneur très, très tactique. Il est très bon et je suis sûr qu’il va faire du très bon travail. Il a quand même gagné trois fois la Ligue Europa avec une équipe qui n’était pas une top équipe. Je pense aussi que le PSG a quelques problèmes en ce début de saison mais tu ne peux pas oublier qu’il a perdu un joueur qui marquait beaucoup de buts, non ? »

Carlo Ancelotti a aussi évoqué la Champions League et les équipes capables de la gagner : «Moi, j’espère arriver en demi-finales. Après, on va voir. Tous les grands clubs veulent aller en demi-finales : le Bayern, le Real, le Barça, Manchester City, le Paris-Saint-Germain, la Juventus, l’Atlético de Madrid. Cela va se jouer entre ces sept équipes. La favorite ? Aujourd’hui, on ne peut pas dire. Attendons mars, avril, et on verra quelles sont celles qui arrivent sans blessé.»