Ancelotti revient sur ses difficultés au PSG

Avant de devenir l'entraîneur du Real Madrid puis aujourd'hui du FC Bayern Münich, Carlo Ancelotti a passé 18 mois à Paris au début de l'ère QSI. Lors d'un entretien accordé à son confrère Fabio Capello pour Fox Sports Italia, il est revenu sur ce passage au PSG et a notamment cité deux soucis qu'il a rencontrés. 

Le premier d'entre eux venait de la mentalité des joueurs, Ancelotti arrivant à une époque où une forte partie de l'efffectif était issue de l'ère Colony Capital : «Passer d’un club organisé comme Chelsea à un comme le Paris Saint-Germain qui avait besoin de changements, cela nécessite un temps d'adaptation. Il y avait d’énormes ressources, mais je devais également travailler l’aspect mental. Le PSG avait énormément de joueurs de qualités, mais peu avaient cette mentalité de gagnant.»

A l'hiver puis à l'été 2012, Paris fait ses courses dans les plus grands clubs pour attirer des grands joueurs (Ibrahimovic et Thiago Silva au Milan AC, Maxwell au Barça, Motta à l'Inter, Alex à Chelsea, etc) mais tout ne va se passer comme prévu et Carlo raconte : «La deuxième année, nous avons signé Ibrahimovic, Thiago Silva et Motta, mais en décembre l’équipe ne jouait pas bien. (...). Un jour, avant un match du groupe Champions League où nous étions déjà qualifiés, on m’a dit que si je ne l’avais pas gagné, ils auraient été obligés de changer d’entraîneur. La relation de confiance s’est détériorée et j’ai décidé qu’à la fin de la saison, je m’en irais. Ils ont dit que c’était pour le Real Madrid, mais en fait, les raisons étaient différentes.»

Carlo Ancelotti évoque en effet le PSG/Porto de décembre 2012. Alors que l'équipe venait de perdre trois jours plus tôt à Nice (1-2) et peinait en championnat, Paris s'était imposé 2-1 face aux Portugais grâce à des buts de Thiago Silva et Lavezzi et avait ainsi validé sa première place de la poule. Il semblerait que les dirigeants parisiens aient toutefois bien évolué puisque, alors que la situation décrite par Ancelotti ressemble pourtant beaucoup à l'actuelle, Unai Emery n'est pas du tout menacé.