Anelka et ses Géants Athois

Actuellement en Inde à quelques jours de la reprise de l'Indian Super League, dont il jouera la deuxième saison avec le Mumbai City FC, Nicolas Anelka est également depuis juillet à la tête d'un club belge qu'il a sauvé de la faillite, le Royal Géants Athois. Nos confrères du Parisien, dans leur édition du jour, sont partis à la rencontre de ce club de quatrième division belge et d'ores et déjà surnommé le FC Anelka au pays d'Eden Hazard. On apprend notamment dans cet article que le Français de 36 aurait pris les commandes du RGA en signant un chèque de 320 000 € pour « éponger les dettes du RGA, exiger le départ des anciens dirigeants et racheter le numéro de licence du club ». L'auteur de l'article, Christophe Bérard, affirme que l'entraineur-joueur du Mumbai City FC « souhaitait acquérir un club sans devoir composer avec d'autres » et le RGA représentait en ce sens une aubaine, d'autant que sa femme, Barbara, est elle-même originaire de Wallonie.

Une première journée perdue faute d'effectif suffisant

Selon Fabrice Van Robays, le manager qu'Anelka a placé à la tête de l'équipe, celui-ci deviendra co-entraineur du RGA dès janvier prochain, lorsque la saison du championnat indien sera terminée. Il pourra alors directement diriger des joueurs qu'il a en grande partie recrutés personnellement à l'intersaison après l'exode massif subi cet été en raison de la santé financière du club. La situation économique catastrophique des Géants Athois a d'ailleurs empêché le club de présenter une équipe au complet en début de saison. Parmi les désagréments causés, la première journée a ainsi du être perdue par forfait. « On ne va pas gagner tous nos matchs juste parce que Nicolas possède le club, indique d'ailleurs l'entraîneur Pascal Michel. Nous avons repris six semaines après les autres et il faut être raisonnable. En janvier, Nicolas va prendre les rênes de l'équipe. Officiellement, il sera mon adjoint. Mais, face à un tel joueur et son vécu international, je ne vais faire qu'une chose : m'écraser. C'est le patron. »

Achat de minibus en vue 

Il semble que l'ancien tricolore compte réellement s'investir personnellement dans cette aventure belge, comme le prouvent son implication et les nombreux allers-retours entre son porte-feuille et les caisses du club : Anelka paie toutes les dépenses et loge entre autres une douzaine de joueurs dans une immense maison en brique rouge à quelques kilomètres du stade, divisée en appartements et voisine d'une ferme. Christophe Bérard nous apprend également qu'Anelka va aussi « acheter plusieurs minibus » et que les beaux-parents de l'ex-idole d'Arsenal apportent eux-mêmes les repas aux joueurs à l'entrainement.

Bien loin de la grandeur des précédents championnats européens par lesquels il est passé durant sa carrière, Nicolas Anelka n'entend pas quitter le monde du ballon rond quand il raccrochera définitivement les crampons. Nul doute que cette forte tête du football français n'a pas fini de faire parler d'elle.