Des nouvelles de Cubilier

France Football consacre tous les mardis une rubrique aux anciens joueurs de L1. Cette semaine, c'est l'ancien latéral Eric Cubilier qui se confie. Pour lui, l'après-football est compliqué et il ne s'en cache pas, déclarant d'entrée : « C’est malheureux, mais quand vous sortez du monde du ballon rond, vous ne savez rien faire. Depuis vos quinze ans, toute votre vie est gérée. Alors, quand on quitte le foot, ce n’est jamais évident de rebondir. »

Aujourd’hui, il ne fait pas « grand-chose » et s’occupe principalement de sa famille tout en tentant de trouver des pistes de reconversion. En 2002 et 2003, il avait perdu son père puis sa mère et sa carrière avait basculé au même moment, le joueur prometteur devenant un anonyme de L1, allant de club en club sans s’imposer (Lens, Nantes, Metz, Bastia). Revenu à côté de Nice d'où il est originaire, il est proche de sa soeur, celle qui l'a convaincue de ne pas abandonner le foot en 2003.

Depuis la fin en 2010 pour des problèmes de dos, il a tenté de racheter une plage (trop chère) puis s’est tourné vers l’immobilier, lui qui a déjà plusieurs appartements. En attendant que le projet avance, il fait du footy-volley avec Didier Deschamps et Cyril Rool tout en étant consultant pour France Bleu Côte d’Azur lors des matches de l’OGC Nice. Une fonction qu’il aimerait bien développer un peu plus, notamment lorsqu’il voit certains de ses anciens partenaires sur BeIN Sports…

Eric Cubilier n'a joué qu'une saison au PSG, en 2003/2004, prêté par l'AS Monaco. Titulaire en début de saison, il avait petit à petit perdu sa place au profit d'un Bernard Mendy dans la saison de sa vie (il finira en équipe de France). Repéré lors d'un ASM/PSG la saison précédente (3-1) où il avait été excellent, il avait finalement perdu sa place à l'ASM et tenté le pari du PSG pour se relancer. Inoffensif dans son couloir et à la peine défensivement, Coach Vahid l'avait vite mis sur le banc et il avait joué les utilités toute la saison, dépannant à gauche ou à droite selon les indisponibilités.