Article 

Fiorèse : « J’étais détesté dans les deux clubs »

Publié le samedi 4 avril 2015 à 14:02
Fabrice Fiorèse a donné de ses nouvelles à l’Équipe 21, s’exprimant notamment sur OM/PSG alors qu’il a connu les deux clubs.

Après avoir été glacier à Chambéry, Fabrice Fiorèse est désormais installé à Saint-Tropez bien qu’il projette de monter un restaurant sur Annecy comme il l'a expliqué à L'Équipe 21, venu faire un reportage sur le joueur avant le match OM/PSG qui le concerne légèrement, le joueur ayant fréquenté les deux clubs. Bien loin de ces matches explosifs, il déguste sa nouvelle vie : « Je vais super bien, on est dans un cadre idéal, même si le manque d’activité me manque. »

Plus étonnant, il avoue avoir complètement décroché du ballon rond : « Le foot pour moi, c’est du passé, je regarde très rarement les matches et il n’y a rien qui me manque. Je ne sais même pas qui est premier mais je sais quand il y a OM/PSG parce que mon téléphone sonne souvent. Des amis ou des journalistes m’appellent pour me demander des souvenirs. »

Bien qu’étant loin de tout ça, il avoue quand même avoir gardé deux maillots : l’un du PSG signé par Ronaldinho quand il était parti de Paris et l’autre de Heinze, là aussi dédicacé, aux couleurs de l’Argentine (NDLR : probablement signé « D’un traître à un autre, amicalement, Gabi »).

Parti de Paris pour Marseille à l’été 2004, il considère « ce fameux transfert » comme le début « de la descente aux enfers de sa carrière. » Aujourd’hui, il reconnaît avoir été dépassé par la situation : « Je n’avais pas étudié tous les tenants et les aboutissants d’un transfert de cette envergure-là et je suis arrivé avec quelque chose d’énorme médiatiquement que je n’ai pas su gérer. »

« J’étais détesté dans les deux clubs. »

Il livre une analyse froide mais bien réaliste de sa situation : « J’étais détesté dans les deux clubs. J’étais adoré au PSG mais les Parisiens ont considéré comme une trahison que je sois parti à Marseille donc j’étais détesté à Paris. Et comme je n’ai pas réussi à m’adapter à Marseille et que je n’ai pas été bon, je n’ai pas été accepté non plus dans ce club. Pour moi, c’était compliqué au quotidien. »

Après avoir décrit l’intensité propre aux matches entre l’OM et le PSG, il évoque quelques souvenirs, notamment l’OM/PSG de novembre 2003 (0-1) où il marque « ce fameux but à la 89 ème minute au Vélodrome. Je reconnais qu’on devait en prendre 5, on ne doit jamais gagner ce match. On part avec Pauleta en contre, Pedro met une frappe croisée que Runje repousse et je la mets au fond des filets. Ce n’est pas le plus beau des buts mais ça reste l’un des plus beaux au niveau émotionnel. »

Après ce bon souvenir, il passe aux mauvais et notamment « le pire » : « C’est facile, c’est quand je suis revenu avec Marseille au Parc (2-1, 7 novembre 2004). Je m’attendais à ce qu’il ne m’accueille pas les bras ouverts. Je m’y étais un peu préparé mais, honnêtement, ils ont été très forts. »

Après cette confession faite en souriant, il livre un discours inattendu sur l'accueil du public parisien : « Avec le recul, l’âge, j’arrive à comprendre ce qu’ils ont pu penser de moi et compris, sans savoir toute la vérité. Je n’avais pas mesuré l’amour que les supporters du PSG m’apportaient ou que je leur apportais indirectement.  Je pensais ne faire que mon métier et je n’avais pas mesuré qu’ils m’appréciaient aussi pour l’humain, pour la personne que j’étais. Je comprends tout à fait leur déception et je ne leur en veux pas plus que cela. »

En fin de reportage, Fiorèse refusera de prendre partie pour l'une ou l'autre des deux équipes.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

vendredi 19 avril

jeudi 18 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee