Article 

Gameiro critique Ancelotti, évoque Emery et le compare à Simeone

Publié le dimanche 13 novembre 2016 à 23:43 par Matthieu Hummel
Ancien joueur d'Ancelotti au PSG et d'Emery à Séville, Kevin Gameiro a évoqué les deux coaches dans les colonnes du Journal du Dimanche. Et l'actuel entraîneur parisien a plus la cote que l'ancien...

Passé au PSG entre 2011 et 2013 sans y laisser une trace incroyable, Kevin Gameiro a ensuite réellement explosé à Séville sous les ordres d'Unai Emery entre 2013 et 2016. Dans Le Journal du Dimanche du jour, il est revenu sur deux des coaches qu'il a croisés dans ses deux derniers clubs.

Sur Ancelotti : «Il disait que j’allais avoir du temps de jeu avec le calendrier chargé mais il n’a pas tenu sa promesse.»

De ses deux ans à Paris, Gameiro se rappelle de ses défauts du moment mais aussi d'une promesse non tenue d'Ancelotti : «À l’époque, j’ai lâché. Je n’étais pas assez préparé pour jouer dans son PSG. Quand il a remplacé Antoine Kombouaré à Noël 2011, j’ai vite compris qu’il ne comptait pas sur moi. Je suis passé de titulaire à remplaçant et je n’entrais même plus systématiquement en jeu. J’ai émis le souhait de partir à la fin de sa première saison mais il m’a retenu. Il disait que j’allais avoir du temps de jeu avec le calendrier chargé mais il n’a pas tenu sa promesse. Contre Valence [mars 2013], Ibra était suspendu mais je n’ai pas démarré. Le lendemain, j’ai réclamé une explication dans son bureau. Il m’a écouté car il était ouvert au dialogue mais rien n’a changé. On s’est recroisé en Espagne quand il a entraîné le Real Madrid, on a parlé de tout et de rien sauf de ses choix de l’époque.»

Sur Emery : «Avec lui, il faut être patient.»

Concernant Unai Emery, les mots sont en revanche beaucoup plus sympathiques et les deux hommes s'apprécient comme le raconte l'attaquant des Bleus : «“Très heureux pour toi. Tu as bien fait d’être patient, le travail paie” : c’est le SMS qu’il m’a envoyé après mon doublé contre la Bulgarie. Il faisait écho à un échange qu’on avait eu la saison passée, quand j’espérais être sélectionné. Il m’avait conseillé d’être patient, il était sûr que mon heure allait venir. Il voulait déjà me recruter à Valence. Il a validé ma venue à Séville avant que Monchi ne me contacte. Entre nous, ça n’a pas toujours été simple. Pendant deux saisons, j’étais en concurrence avec Carlos Bacca mais j’ai progressé et quand Carlos est parti, je suis devenu titulaire. Avec lui, il faut être patient.»

«J’ai compris qu’il aurait toujours le dernier mot.»

Le petit attaquant décrit également un Emery au caractère bien affirmé : «C’est un agité, un passionné qui vit 100 % foot. On a eu quelques frictions car il aime piquer les joueurs. Lors d’un derby contre le Betis, j’avais montré ma colère d’être remplaçant. Après être entré, j’ai raté une grosse occasion. Le lendemain, il m’a attrapé pour me dire que la défaite était de ma faute. Certains peuvent mal le prendre mais ça a bien marché avec moi. En 2014, je m’étais blessé trois jours avant la finale de la Ligue Europa contre Benfica. Au moment des tirs au but, il s’est planté devant moi. Je ne le sentais pas mais j’ai dû tirer. La scène s’est répétée l’année dernière contre Bilbao, en quart de finale. Je n’ai pas protesté car j’ai compris qu’il aurait toujours le dernier mot. Dans les deux cas, j’ai marqué le penalty décisif… »

Gameiro a aussi évoqué son entraîneur actuel à l'Atlético Madrid, Diego Simeone, et il a comparé les deux hommes dans leur façon de travailler : «Comme Unai, il aime la victoire avant tout. À Séville, je faisais ma part de boulot défensif mais ce n’était pas aussi intense qu’à l’Atlético. On travaille plus que n’importe où ailleurs. Je savais que je devrais m’accrocher mentalement pour tenir physiquement. J’ai réussi mon adaptation parce que j’étais préparé à cracher mes poumons.»


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.

News 

jeudi 28 mars

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee