Georgen : «Oublier ma blessure et me montrer pour rebondir»

Il fut longtemps considéré comme l'un des grands espoirs du PSG au poste de latéral droit, mais à 21 ans, Alec Georgen n'a pas encore pu confirmer les espoirs placés en lui, la faute notamment à plusieurs grosses blessures au genou. Champion d'Europe U17 en 2015 avec notamment Odsonne Edouard, Jonathan Ikoné ou encore Lorenzo Callegari, qu'il a retrouvé à Avranches, Georgen n'a pas encore débuté en National 1 cette saison, mais cela ne devrait plus trop tarder.

«Je commence à être très bien. Depuis trois semaines, je n'ai pas encore joué en National parce qu'il fallait que je reprenne du rythme. J'ai joué trois fois 90 minutes avec la réserve et je pense être prêt. On va voir comment le club me gère. On va voir avec le staff médical pour ne pas faire n'importe quoi et revenir comme il faut. En tout cas, je suis impatient de commencer», a confié le natif de Clamart au Parisien, avant de revenir sur son départ du PSG en septembre dernier.

«J'ai été blessé pendant un an et demi, je n'ai pas pu jouer. Il me restait un an de contrat avec le PSG mais ils ont supprimé l'équipe réserve. J'ai dû résilier mon contrat. Je me suis engagé avec Avranches pour un nouveau projet sportif avant tout, pour me relancer, reprendre du plaisir avec un groupe sur le terrain, enchaîner les matchs, prendre du rythme», a-t-il confié, reconnaissant que la présence de plusieurs anciens Parisiens à Avranches avait joué dans son choix : «Bien sûr, j'ai eu pas mal de contacts avec eux avant de venir. Même si j'avais eu le président et le coach au téléphone, ils m'ont expliqué le projet. Forcément, ça a joué dans ma décision. Pour l'instant les résultats sont très bons, on a une super équipe qui essaie de produire du jeu. On espère continuer comme ça le plus longtemps possible.»

Actuel 4e de National 1, le club normand réalise en effet un très bon début de saison et Callegari comme Essende ont beaucoup de temps de jeu, à l'instar d'Hicham M'Laab (29 ans), passé par la réserve du PSG il y a deux ans et qui fait office de grand frère pour les anciens parisiens, qui rêvent de se montrer en troisième division pour viser plus haut à l'avenir : «Quand on est au club, on aspire à pouvoir jouer en équipe une au PSG, reconnaît Georgen. Mais, les autres ou moi, on n'est pas naïfs. Il y a un moment où on se rend compte que les portes sont très compliquées à ouvrir». D'où l'idée de reculer pour mieux sauter : «Nous, on a besoin d'évoluer à des niveaux qui nous permettront de franchir un palier et d'arriver peut-être plus haut par la suite. Mon ambition en Normandie ? Rejouer, oublier la blessure, prouver que tout ça est derrière moi et me montrer pour rebondir». C'est tout le mal qu'on lui souhaite.