Guingamp n'a pas une longue histoire au plus haut niveau mais il y a tout de même de quoi faire une équipe commune avec leurs anciens et les nôtres.
Le Crom : Un seul match avec Paris et un scénario improbable : entré en jeu à la dernière journée alors que Paris est déjà champion (2013), il se fait expulser au bout de 30 minutes, obligeant Sakho à finir dans les buts. A part ça, il a vécu à Guingamp ses plus belles saisons, au milieu des années 2000, quand on parlait de lui pour les Bleus.
Paisley : Après des débuts avec Paris en 1998 interrompus par une grave blessure au genou, il enchaîne les clubs et finit sa carrière à Guingamp au début en 2012, après une petite saison en L2.
Roberge : Son nom ne vous dit probablement rien mais Roberge, aujourd'hui à Reims, a pourtant joué pour les deux clubs. Formé à Guingamp, il n'est pas conservé et signe pour une saison au PSG. Après une bonne année avec la réserve, il commence sa carrière de globe-trotter, de la Grèce au Portugal en passant par l'Angleterre. Cet été, il rentre au pays, prêté par son club de Sunderland. Une belle carrière pour un joueur dont pas grand monde ne voulait à une époque.
Pilorget : Il est un nom qui compte au PSG et détient un des plus beaux records du club en étant celui qui a joué le plus de matches (435 matches). Après 14 ans sous les couleur du PSG, il signe à Cannes pour finir sa carrière mais fait une dernière pige à Guingamp, au début des années 1990 avant de finir en amateurs.
Laspalles : Repéré à l'époque où Guingamp commence à être un club qui monte (milieu des années 90), il signe au PSG en 1998 mais n'est pas utilisé par Alain Giresse. Après un prêt à Lens au bout de 6 mois, il aura un peu plus sa chance avec Bergeroo lors de la saison 1999/2000, dépannant à gauche régulièrement. Il repart ensuite dans sa bretagne natale et fera plusieurs saisons à Nantes.
Sankharé : Pur produit de la formation parisienne, Younousse vit un début de carrière compliqué avec les pros. Habitué à être ultra-dominant en jeunes (on l'a vu faire des choses absolument folles en CFA), il peine à épurer son jeu chez les pros à une époque où le PSG va mal (2008) et n'arrive pas à reproduire le match qui l'a fait connaître (PSG/Valence, 3-0, en amical à l'été 2007). Il part finalement en 2011 après plusieurs prêts (Reims et Dijon où il signe définitivement). Aujourd'hui à Guingamp, il s'épanouit enfin à son poste naturel de milieu relayeur.
Coridon : Comme Laspalles, il est repéré au milieu des années 90 quand Guingamp grimpe tous les étages jusqu'à la Division 1 sous les ordres de Francis Smerecki. Il signe à Lens en 1999 et devient un joueur reconnu de L1. A l'été 2004, il arrive à Paris le dernier jour du mercato et marquera un des buts les plus fous de l'histoire du club, d'une talonnade retournée depuis l'entrée de la surface contre Porto. Un de ses seuls faits d'armes à Paris.
Gravelaine : Le spécialiste du transfert a posé ses valises pendant 6 mois à Guingamp, le temps de se relancer alors qu'il était en échec à Paris. Six petits mois entre janvier et juin 1996 mais un joli souvenir dans les Côtes d'Armor avec un vrai impact. A Paris, il n'aura malheureusement jamais su le faire.
Fiorèse : Rejeté par son club formateur de l'OL, c'est à Guingamp qu'il lance sa carrière et devient un vrai joueur de L1, capable de prendre la profondeur et régulièrement buteur. A Paris, il prend une autre envergure sous la coupe de Coach Vahid avant de s'embrouiller avec lui à l'été 2004. Le tournant de sa carrière vu le fiasco qui a suivi.
B. Rodriguez : Comme Gravelaine, ce baroudeur passé sans trop de réussite par Paris s'est offert une pige à Guingamp. Une seule saison mais 12 buts au compteur et de quoi se relancer. Tout le monde était content et Rodriguez a pu reprendre sa route.
Cloarec : L'opposé absolu de Jean-Marc Pilorget. Avec une seule minute lors de sa seule apparition (en 1994/1995), il a le record du plus petit temps de jeu de l'histoire du PSG. Arrivé sans bruit, il est reparti de la même façon.
Ils auraient pu être cités : Pancrate, Leroy, Abriel, Aiyna, etc