Jallet : « J’ai besoin d’un peu plus de déconne »

Les difficultés de Cabaye :

« Ce n’est pas un vestiaire difficile mais il faut avoir une certaine personnalité et un caractère bien affirmé pour s’imposer au sein de ce vestiaire, ce que Yohan a mais qui ne le définit pas assez au quotidien. Le plus important reste le terrain, Yohan a des qualités exceptionnelles, comme les autres, mais il y avait une équipe en place qui tournait vraiment bien avec des résultats positifs. Cela se passait très bien en Ligue des Champions et cela se passait bien pour lui quand il apparaissait dans le groupe comme à Leverkusen où il avait marqué.

Quand on arrive au PSG qui est une équipe avec des stars internationales, il y a déjà des petits réseaux qui sont faits au sein de l’effectif ce qui est normal... [il est coupé] » 

Son départ de Paris :

« La première raison est que j’avais beaucoup moins de temps de jeu. Sur la fin de la saison c’est discutable mais je n’avais pas une perspective d’avenir qui était forcément réjouissante pour moi sur le terrain et aussi un petit peu dans le vestiaire. Cela se passait vraiment très bien mais humainement il me manquait quelque chose. Les années que j’ai vécues à Paris étaient totalement différentes [du temps de Hoarau complète Ménès]. » 

L’ambiance au PSG :

« Ce n’est pas trop pro puisqu’on est obligés, à partir d’un certain niveau, d’avoir de la rigueur et c’est impératif. C’est quelque chose que j’ai vraiment appris au contact des grands joueurs qui sont arrivés au sein du PSG et je les remercie pour ça mais j’ai besoin d’un peu plus de déconne à côté, de vivre autre chose que le football, ce qui était un peu moins le cas pour moi à Paris et c’est pour ça que j’ai fait ce choix de quitter le PSG. »

Le groupe des français et le groupe des étrangers :

« Oui et non. De toute façon, on ne peut pas empêcher ça dans un vestiaire. Déjà, il y a la barrière de la langue qui est importante. Forcément, quand on arrive à discuter avec quelqu’un qui parle la même langue, c’est quand même beaucoup plus simple. On s’entendait très bien sur le terrain et en dehors, il y avait une amitié et une affection au sein de ce vestiaire mais c’était peut-être une ambiance totalement différente de ce que j’ai pu connaître avant. Il n’y avait pas les Français qui détestaient les étrangers et les étrangers qui détestaient les Français, ce n’était pas à ce niveau-là quand même. »