Luis Fernandez rappelle le passé du PSG et se place pour l'avenir

Luis Fernandez sort son autobiographie, sobrement intitulée Luis, et il a accordé un entretien à Eurosport pour évoquer son parcours avec le PSG, tant comme joueur que comme entraîneur. Avec trois passages répartis sur pas loin de 25 ans, celui qui est désormais un animateur de radio est surtout un observateur privilégié du club parisien et il a tenu à faire passer deux messages.

Quand Luis rappelle le passé...

Tout d'abord, Luis tient à rappeler que le club parisien n'est pas né avec l'arrivée du Qatar mais bien avant et qu'il ne faut pas négliger l'histoire du PSG : «Je ne demande qu’une chose : ne pas oublier que l’histoire du PSG n’a pas débuté il y a quatre ans. Hechter, Patrelle, Borelli (fondateurs et/ou dirigeants du club) : ils font partie de l’histoire. Ceux qui arrivent aujourd’hui, pensent ou croient qu’il n’y avait rien avant, je leur dis : ‘si, il y avait quelque chose’. » Et si l'ancien capitaine du PSG apprécie certains points de l'arrivée du Qatar («Le PSG s'est transformé, il a pris une autre dimension. Heureusement d'ailleurs que QSI est là : le président Nasser Al-Khelaïfi, Laurent Blanc, je les aime.»), il répète encore une fois que le club « a une histoire avant ça. »

...et se place pour le futur

Une fois ce rappel historique fait, Luis Fernandez insiste sur l'aspect populaire à garder autour du PSG et s'exprime sur le sujet de la formation : «Un jour, Nasser a dit 'il faut que j’arrive à former le prochain Messi'. C’est bien. Mais comment fait-on ?[...] J’avais proposé un projet pour le PSG et la région parisienne à Laurent Perpère (président de 1998 à 2003). J’étais alors manager. Je voulais mettre un responsable par département, qui aurait mis en place ses réseaux. Ce responsable aurait été un ancien du club. »

Et si le projet n'a pas abouti à l'époque, le PSG a désormais les moyens et Luis se place donc pour occuper ce poste : «Ce serait avec grand plaisir. Je ne demande pas un rôle d’entraîneur ou de directeur sportif. Mais fouiller, aller voir les jeunes, je saurais faire. Je me reconnais dans cette jeunesse. Je peux échanger avec eux. »

L'autobiographie Luis :