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PSG/Bordeaux, l'équipe-type commune des anciens

Publié le samedi 25 octobre 2014 à 14:03
Alors que le PSG va affronter Bordeaux, c'est l'occasion de retrouver quelques joueurs passés par les deux clubs et d'en faire une équipe.

Bergeroo : Trouver un gardien de but ayant joué dans les deux clubs est impossible mais Philippe Bergeroo a été dans les deux clubs. Titulaire à Bordeaux pour lancer sa carrière dans les années 70, il a ensuite été dans le staff puis sur le banc du PSG entre 1998 et décembre 2000, limogé après une déroute à Sedan. Il laissera le souvenir d'un homme digne, trahi par ses dirigeants et ses joueurs. A noter cette phrase, souvent répétée : « Au PSG, on ne parle pas de l'arbitrage, question de standing. »

Roche : Formé à Bordeaux, c'est là-bas qu'il s'est fait connaître avant de réaliser le grand saut à l'OM en 1990. Cela se passe mal et il part se ressourcer à Auxerre. Le PSG le récupère à l'été 1992 et il formera une charnière fantastique avec Ricardo. Sa fin au PSG sera moins glorieuse, tout comme son aventure espagnole. Il finit dans le club de ses débuts au début des années 2000, avec classe, encadrant une classe biberon qui ne demandait que ça.

Pochettino : C'est surtout à Paris qu'il aura marqué les esprits. Débarqué de l'Espanyol Barcelone à l'hiver 2001 dans les bagages de Luis Fernandez, il s'impose d'entrée comme une référence du championnat en défense. Quand son compatriote Heinze le rejoint, c'est même carrément un mur devant le gardien. Ses derniers mois en 2003 seront plus pénibles mais Bordeaux tente sa chance à l'été. Malheureusement, c'est un échec total et le joueur repart dès l'hiver à l'Espanyol.

Colleter : C'est à Paris qu'il aura connu ses plus belles années, arrière gauche sérieux et combatif d'Artur Jorge au milieu des années 90. Après Paris, il rejoint Bordeaux où il ne reste qu'une saison, préférant rejoindre l'OM promu. Cela se passera mal et il finira sa carrière de façon anonyme. Aujourd'hui, il reste aussi comme le joueur qui a empêché Roberto Carlos de venir au PSG, le directeur sportif de l'époque Jean-Michel Moutier déclarant « On n'a pas besoin de Roberto Carlos, on a déjà Colleter. »

Domenech : Raymond Domenech n'a pas seulement été le type le plus détesté de France à la fin des années 2000, il a également été un latéral sans envergure. Une saison quelconque à Paris, à peine mieux à Bordeaux, il n'y a finalement que chez lui, à Lyon, qu'il a brillé. Et malgré ses états de service, c'est le moins pire des latéraux droits possibles pour cette équipe.

Fournier : Le très offensif latéral ou milieu a fait une pige d'un an à Bordeaux au milieu de son aventure parisienne, le temps de se relancer après une saison 1993/1994 moins réussie. Revigoré par ce passage payant à Bordeaux, il fera plusieurs belles saisons dans la capitale avant une dernière saison ratée à Bastia.

Pardo : Avant d'être un des plus gros échecs de recrutement de l'ère Canal+, Bernard Pardo a aussi été un très bon joueur de D1 et même un international, à Bordeaux notamment. Il ne restera qu'une saison là-bas avant de signer chez lui, à l'OM, où on ira le chercher. On aurait mieux fait de l'y laisser.

Benarbia : Quand Paris arrive à le signer à l'été 1999, il sort d'une excellente saison avec Bordeaux, champion de France et élu meilleur joueur du championnat. Il confirme à Paris avant de finir de façon moins glorieuse, brouillé avec Philippe Bergeroo puis Luis Fernandez. Ses plus belles années auront malgré tout été sous les maillots bordelais et parisiens.

Christian : En terme d'escroquerie, on touche au sublime. A Paris, Christian fait deux saisons, une première très bonne en 1999/2000 avant d'être plus discret la suivante, placé en soutien d'Anelka sans succès. Pas grave, les Girondins tentent le coup et l'achètent pour 80MF, une grosse somme à l'époque. Pour les remercier, Christian marquera à peine 2 buts en une vingtaine de matches avant d'être prêté à de nombreuses reprises. Quelque part, si les dirigeants bordelais ont peur de dépenser le moindre euro aujourd'hui, c'est peut-être à cause de lui.

Vujovic : Quand le joueur peut enfin quitter sa Yougoslavie natale, à 28 ans, c'est à Bordeaux que cette star de l'époque signe avec son frère jumeau Zoran. Deux saisons très correctes avant une étape particulièrement réussie à Cannes où Paris va le chercher. A Paris, privé de son frère, il réalise deux bonnes saisons avec 10 buts en championnat à chaque fois. A l'arrivée de Canal+, il signe à Sochaux.

Pauleta : De cette équipe, il est le seul joueur à avoir vraiment marqué les deux clubs. Bordeaux l'a fait venir en France où il laissera une trace exceptionnelle avant d'être le rayon de soleil des années 2000 au PSG. Aujourd'hui encore, un mythe pour les deux camps.


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