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Quand Ancelotti cassait une porte à Evian

Publié le mercredi 3 août 2016 à 14:04 par Philippe Goguet
Dans un entretien à FourFourTwo, Carlo Ancelotti a raconté quelques anecdotes sur sa carrière d'entraîneur et il évoque son passage au PSG à quelques reprises. C'est notamment à Evian qu'il a piqué la plus grosse colère de sa carrière.

La plus grosse colère de sa carrière :

«C'était quand j'étais au PSG en 2013. Nous venions d'être éliminés de la Coupe de France aux penalties contre Evian et nous avions vraiment très très mal joué. J'étais très énervé, tellement que j'ai cassé une porte. J'ai aussi mis un coup de pied dans une boîte et elle a atteri sur la tête d'Ibrahimovic. Il n'a pas réagi. Si jamais je perds mon calme, j'ai besoin de quitter le vestiaire, d'aller dehors et de fumer une cigarette en vitesse. »

Coacher Ibra :

«Ibra est vraiment drôle, mais il est aussi extrêmement professionnel. Un manager veut cet ego de la part d'un joueur. Ibra utilise son ego pour le bien : il a du talent individuel, mais il joue pour l'équipe. Cristiano Ronaldo est exactement pareil.»

Pourrait-il entraîner dans un championnat facile ? 

La question est posée par rapport à Mourinho qui affirme qu'il ne prendrait pas un challenge facile, sous entendu en L1.

«Cela dépend. C'est vrai que j'ai été manager du PSG pendant deux ans. Cela dépend du projet du club et s'il montre de l'ambition. Le but du PSG n'est pas seulement de gagner le championnat, bien sûr mais aussi d'être compétitif en Champions League.»

La compétivité des différents championnats :

«Pour la qualité du jeu, c'est l'Espagne. Toutes les équipes peuvent jouer - même les plus petites. Il suffit de regarder ce que les équipes espagnoles font en compétition européenne. A la fois l'Atletico et le Real Madrid étaient en finale de la Ligue des Champions, séville était en finale de la Ligue Europa et Villarreal étaient en demi-finale. Pour la tactique, je dirais que c'est en Italie, car il vous faut penser à beaucoup de systèmes différents. Une semaine vous jouez contre un 4-4-2, puis un 4-3-3, puis un 3-5-2, et les managers italiens acquièrent ainsi beaucoup d'expérience et de connaissances. Tactiquement, l'Italie est une ligue très difficile, parce que le jeu est compressé. En Angleterre, le championnat est également différent : il est beaucoup plus intense, et les matches sont plus spectaculaires. Regardez Leicester remporter le titre cette saison : ils sont vraiment compétitifs. Beaucoup d'équipes peuvent créer des problèmes aux grosses équipes. C'est un championnat vraiment équilibré. En France aujourd'hui, il n'y a qu'une seule équipe : le PSG.»

Le reste de l'entretien est disponible sur le site de FourFourTwo.


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