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4-2-3-1 ou 4-3-3, ce n'est pas la question pour Emery

Publié le lundi 19 septembre 2016 à 15:05 par Philippe Goguet
Alors que le PSG a souvent joué en 4-3-3 cette saison quand un 4-2-3-1 était plutôt attendu, Emery a surtout mis en avant des principes de jeu plus que de système quand il a été interrogé sur ce thème.

Les compositions d'équipe d'Unai Emery sont parfois des mystères pour l'ensemble des suiveurs du PSG mais l'entraîneur du club parisien semble prendre le chemin d'un dispositif en 4-3-3 pour son équipe à la vue des derniers matches, lui qui avait pourtant démarré la saison en 4-2-3-1. Il a justement été interrogé sur ce thème en conférence de presse et a donc répondu : «La différence entre un 4-3-3 et un 4-2-3-1 est petite. Tu joues en 2-1 ou en 1-2 (au milieu du terrain). Après, c’est selon les caractéristiques des joueurs, comment ils se sentent le mieux, comment ils sont habitués à jouer et à faire au mieux. Mais, pour moi, il n’y a pas une grande différence. C’est pour moi plus important comment on va jouer, avec beaucoup de mobilité, d’intensité de la part des joueurs.»

Et il a notamment pris exemple sur les matches récents de son équipe pour appuyer sa démonstration, tous ayant été joués en 4-3-3 sans pour autant avoir la même réussite : «Pour prendre deux mi-temps différentes, en première mi-temps contre Saint-Etienne à la maison (1-1), nous n’avons pas fait d’actions d’attaque dans la surface adverse ni eu un corner offensif de toute la mi-temps. Ce n’est pas une question de système, c’est une question d’agressivité de l’équipe. »

Emery : «Je dois faire un travail pour que les joueurs soient habitués à faire beaucoup d’appels en profondeur, beaucoup de jeu au pied ou en profondeur, alterner entre les deux situations.»

L'entraîneur basque va alors expliquer que cette mi-temps particulièrement ratée est de sa faute, ses troupes n'ayant pas su mettre en place qu'il attend d'eux : «Et c’est une question pour moi, pas pour les joueurs. Je dois faire un travail pour que les joueurs soient habitués à faire beaucoup d’appels en profondeur, beaucoup de jeu au pied ou en profondeur, alterner entre les deux situations. Après, il faut, quand nous le pouvons, faire une équipe plus haute pour aller agresser l’équipe adverse. C’est une habitude de l’équipe.»

Après cet échec contre Saint-Etienne, le PSG a réussi deux très bons matches, notamment offensivement, contre Arsenal et Caen et l'entraîneur y voit un chemin à suivre : «Contre Arsenal, c’était un match différent mais nous avons fait beaucoup d’actions offensives et, contre Caen, nous avons aussi fait beaucoup d’actions offensives. Je veux que la progression de l’équipe soit avec cette idée de jeu, cette philosophie, mais ce n’est pas lié au système. C’est pour la progression dans le travail, pour les caractéristiques des joueurs, l’agressivité, la mentalité. Mais c’est un processus avec de la patience. Je crois que nous avons la possibilité de bien faire match après match. » 


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