Acquittement requis contre Henrique dans le procès Fenix

Alors qu'il n'était pas encore le directeur sportif du PSG, Antero Henrique avait vu le procès de «l'opération Fénix» jouer contre lui en raison des doutes qui pesaient sur son futur au niveau judiciaire. Aujourd'hui nommé à la tête du club parisien, le dirigeant parisien a vu le procureur de l'affaire requérir un non-lieu contre lui dans cette affaire, de même que pour son supérieur de l'époque, le président du FC Porto Pinto da Costa. Le procureur a balayé l'accusation d'association criminelle et d'exercice illégal d'activité de sécurité privée en l'absence de preuves les impliquant.

Pour rappel, le procès concerne 54 personnes au Portugal et Henrique était accusé de pas moins de 6 chefs d'accusation. Dans cette affaire, le dirigeant parisien avait été mis en examen et tout tourne autour de la SPDE (Segurança Privada e Vigilância em Eventos), une société de sécurité dirigée par Eduardo Santos Silvaqui gère notamment celle du stade de Porto, d'où le lien avec Henrique et son ancien boss. La SPDE possède une licence pour assurer la protection de lieux et d'événements, mais pas de personnes.

Toute l'accusation concernant Henrique reposait sur ce point. Selon la justice portugaise, la fameuse SPDE se chargeait aussi de la sécurité personnelle de Pinto da Costa, le grand patron du FC Porto depuis plusieurs décennies, alias PdC. C'est là qu'intervient Antero Henrique puisque l'ancien bras droit est notamment accusé d'avoir demandé à la SPDE d'accompagner Fernanda Miranda, ex-femme de Pinto da Costa, lors d'un match Boavista/Porto en février 2015. 

Il a finalement été prouvé le contraire par le procureur et le juge doit désormais valider cette requête qui permettra à Antero Henrique d'être totalement débarrassé de cette affaire encombrante.