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Al-Khelaïfi critiqué mais pas vraiment en danger

Publié le vendredi 8 mars 2019 à 19:42 par Philippe Goguet
Logiquement ciblé après le nouvel échec de ses joueurs en Coupe d'Europe, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi n'est pourtant pas en danger selon les divers échos de la presse.

A la tête du club depuis le rachat en 2011 par QSI, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi est forcément fragilisé par la nouvelle élimination rocambolesque de son équipe. Huit ans après avoir annoncé qu'il voulait gagner la Ligue des Champions dans les cinq années suivantes, ses troupes n'ont toujours pas atteint les demi-finales et restent même sur trois éliminations consécutives en huitièmes, dont deux particulièrement ridicules. Forcément, le boss parisien en prend pour son grade dans la presse du jour, celle-ci listant tout ce qui ne va pas.

Il est notamment reproché au n°1 du club de ne pas être suffisamment présent, lui qui cumule les casquettes. En plus de diriger le PSG, un job très prenant, Al-Khelaïfi est aussi à la tête de beIN Media group, président des fédérations qatariennes et asiatiques de tennis, membre du conseil d'administration de la LFP et, depuis peu, du comité exécutif de l'UEFA. L'Equipe pointe ainsi du doigt le fait que cet emploi du temps surchargé ralentit régulièrement le PSG sur des dossiers. Le journal Le Parisien annonce de son côté que le président parisien compte s'investir directement dans les transferts afin de régénérer le groupe.

Le quotidien régional n'exonère pas le dirigeant qatari, loin de là même, et liste quelques unes des erreurs qu'il a pu le faire : trop proche de certains joueurs, pas très heureux dans ses choix de directeurs sportifs, à la base du cas Rabiot qui s'apprête à partir libre de tout contrat ou encore régulièrement dominé par un Neymar qui fait ce qu'il veut. Son management est aussi taclé par le journal sportif, Al-Khelaïfi divisant pour mieux régner aux yeux du journal : pas d'arbitrage entre Tuchel et Henrique côté sportif, guère plus entre Jean-Claude Blanc et Victoriano Melero dans l'administratif. Sa communication lui est également reprochée.

Reste que Nasser Al-Khelaïfi est l'homme de Doha, nommé par l'Emir en personne dont il est un proche depuis de nombreuses années. Et à l'heure où des têtes pourraient bien tomber dans le club parisien, la sienne n'est pas vraiment menacée d'après la presse du jour. Si le Qatar peut décider de remplacer celui qu'il a nommé, ce n'est pas vraiment la tendance du moment et toutes les sources se rejoignent sur ce point. Une source proche de l'Emirat a même confirmé au journal Le Figaro que le président du PSG« est indéboulonnable ».

Plus que jamais, et sachant que Thomas Tuchel n'est pas vraiment menacé puisque le club lui a même proposé une prolongation jusqu'en 2022, c'est surtout le directeur sportif Antero Henrique qui est sur la sellette. Le Portugais dont la relation avec Tuchel est des plus froides pourrait bien être le fusible qui va sauter après cette nouvelle desillusion. Mais le PSG va devoir rompre le CDI du dirigeant, ce qui a un certain prix...


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