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Alves : «Je suis heureux ici parce que je me sens libre de jouer et de m'amuser»

Publié le mardi 28 novembre 2017 à 12:21 par Philippe Goguet
Dani Alves était brièvement de retour en Italie il y a peu et il n'a pas eu la langue dans sa poche quand il a fallu évoquer son départ, taclant durement le football local et la Juventus.

Après huit saisons à Barcelone, Dani Alves n'est resté qu'un an du côté de la Juventus Turin et le Brésilien n'a visiblement pas gardé des bons souvenirs de son passage en Italie. Présent de l'autre côté des Alpes pour une cérémonie, il a été interrogé par la chaîne de télévision Sky et a, une nouvelle fois, taillé un joli costume au Calcio. Il a pourtant commencé par des mots plutôt sympathiques : «Je suis heureux de voir mes anciens camarades, nous avons fait de grandes choses ensemble et revenir ici pour se rappeler de bons souvenirs est toujours sympa.»

C'est ensuite que les choses se corsent, notamment car les raisons de son départ sont évoquées : «Pourquoi je suis parti ? J’en avais déjà parlé avec mes partenaires. J’étais aussi venu à la Juve pour faire comprendre au football italien qu’il pouvait s’améliorer et hausser son niveau. Mais je n’ai pas été compris, je voulais faire quelque chose de plus, mais je sentais que ce n’était pas facile pour moi, je n’étais plus heureux comme je le suis normalement et cela me fatiguait. C’est pour ça que j’ai décidé de partir.»

Alors qu'il est lui demandé s'il est de nouveau heureux à Paris avec Neymar, Cavani et Mbappé, le Brésilien de 34 ans va en remettre une petite couche : «Je suis heureux, mais pas seulement parce qu’ils sont là. Je suis heureux ici parce que je me sens libre de jouer et de m’amuser. J’espère que la Juve comme le football italien vont comprendre qu’il faut changer quelque chose, parce que le football mondial l’a fait.» 

Décidément très en forme, Alves va continuer de découper le football transalpin : «Le problème du football italien est général, il ne vient pas d'un simple joueur ou d'un entraîneur. Le niveau du foot italien a baissé, les équipes italiennes qui brillaient sur la scène européenne ne le font plus. Le football italien doit prendre exemple sur le Napoli, qui défend avec sa façon de jouer le mot football. C'est ce dont le football italien a besoin. Il doit s'arrêter un instant pour repartir de l'avant.»


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