Alves «peut très bien encore jouer une année au top niveau» selon un ancien coach

Alors qu'il a fêté son 35ème anniversaire hier, Daniel Alves tentera de remporter demain soir au Stade de France son 38ème titre personnel en finale de la Coupe de France, ce qui constitue un record dans l'histoire du football. Jamais un joueur professionnel n'avait remporté autant de trophées. Arrivé libre au PSG l'été dernier et auteur de 5 buts et 10 passes décisives en 40 matchs disputés cette saison avec le PSG, Daniel Alves ne compte surtout pas s'arrêter là. Le latéral droit parisien a un contrat qui le lie au club de la capitale jusqu'en juin 2019 et il a déjà fait savoir au club qu'il souhaitait continuer, une volonté partagée.

La question de la compétitivité du joueur se pose toutefois alors que les jambes d'Alves ont parfois semblé le trahir. Pour son ancien coach à Séville Juande Ramos, interviewé par Le Parisien, ce n'est pas un souci : «Il possède une condition privilégiée. Il aime s'entraîner et s'entraîner encore avant ou après les matches, ce qui lui donne un physique enviable pour tous. À son âge, de nombreux footballeurs arrêtent. C'est sûr que sa progression est limitée mais il peut très bien encore jouer une année au top niveau avec le PSG. »

Pour justifier cette exceptionnelle longévité au plus haut niveau, il faut aussi souligner son envie permanente de continuer à gagner, lui qu'on a vu fou de joie après avoir levé le Trophée des Champions ou la Coupe de la Ligue, pourtant deux des trophées les moins prestigieux de son exceptionnelle carrière. Et Marquinhos confirme cette soif de victoires : « Ça se voit sur le terrain, jour après jour à l’entraînement. Il donne le maximum, c’est un vrai compétiteur dans la vie. »

De son côté, le joueur préférait évoquer en début de saison un autre point, à savoir son «dévouement, qui est le même aujourd’hui que lorsque j’avais 20 ans.» 15 ans plus tard, c'est encore lui qui devrait envoyer Alves à la recherche de son 38ème trophée face aux Herbiers. Il sera ensuite temps de penser à la conquête du plus grand de tous, la Coupe du Monde avec le Brésil.