Areola : «Le statut de n°1 n'est pas encore acquis»

Son statut au PSG 

« Le statut de numéro 1, pour moi, il n’est pas encore acquis. Comme le coach l’a dit, il y a cette concurrence qui est en place. Elle est saine avec Kevin Trapp et on travaille très bien pendant la semaine. C’est vrai que j’enchaîne les matchs, maintenant c’est à moi d’être bon, de rester régulier, c’est normal, c’est le haut niveau. Comme je l’ai dit, on se prépare toute la semaine pour être bon le week-end et le coach fait son choix juste avant le match. La marche qu’il me manquait à franchir, c’était celle-là, d’être titulaire ici à Paris. De jouer en Ligue de champions, en Ligue 1 avec mon club formateur. C’est quelque chose que j’attendais depuis longtemps. Comme je l’ai dit, il n'y a rien d’acquis. Au haut niveau, ça peut aller très vite. A moi de continuer à travailler »

Le Classique contre l'OM 

« C’est particulier quand même, on a fait toutes nos classes ici, on a grandi ici. C’était un rêve pour nous de jouer ces matches donc je pense que ça va être exceptionnel. J’ai eu l’occasion de regarder beaucoup de Classiques à la TV ou en tribunes, jamais sur le terrain ou sur le banc. Je pense que ça va être quelque chose d’exceptionnel. Une grande rivalité entre les deux clubs et le match le plus important à gagner dans l’année. Je pense que c’est un match pas comme les autres, c’est différent. Même dans la tête des Marseillais, ils vont être à 100%, voire 200% parce que c’est le Paris Saint-Germain, le match à ne pas perdre de l’année. Ça va être un bon match, je pense »

Son intégration chez les Bleus

« On m’a bien intégré, j’y étais déjà en novembre l’année dernière. Je connaissais déjà quelques collègues que j’avais côtoyé au PSG ou en équipe de France de jeunes. Ça se passe bien, maintenant je ne suis pas installé en équipe de France. Comme je l'ai dit, ça va passer par ma régularité et mon travail en club. J’ai été numéro 3 lors de ma dernière convocation. A moi d’être bon et régulier pour gagner cette légitimité. C’est du bonus parce que devant moi il y a des monuments du football français, Hugo Lloris et Steve Mandanda. Moi, à chaque fois que je suis convoqué, c’est avec fierté. Je suis très heureux et j’en profite à chaque fois au maximum parce que rien n’est acquis. »