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Areola : «S’ils veulent un autre gardien, c’est à moi de bosser»

Publié le lundi 27 novembre 2017 à 14:03 par Philippe Goguet
Avant un Monaco/PSG où il aura surtout été au chômage technique, Alphonse Areola a fait l'objet d'un petit reportage de Canal+. Interrogé par des proches et des anciens partenaires, il a balayé toute son actualité, de la concurrence aux rumeurs de transferts de gardien à Paris.

La semaine d'Aphonse Areola a été pour le moins frustrante puisque le gardien parisien a encaissé deux buts lors de matches où il n'a vraiment pas eu grand chose à faire. Pire, ce sont même des déviations de ses propres coéquipiers qui l'ont, en partie, fait s'incliner par deux fois. Entre la réception du Celtic et le déplacement à Monaco, il s'est confié au Canal Football Club et est revenu sur son actualité du moment, lui qui est depuis l'été dernier le titulaire dans les buts du PSG.

Il a notamment commenté le but encaissé contre le Celtic FC, son ancien partenaire au centre de formation Moussa Dembélé trouvant la faille dès la première minute de jeu d'une belle frappe : «Je ne vais pas te mentir, je le sentais... Un ancien Parisien qui revient à la maison, il a envie de briller c'est normal. On a l’impression que je peux l’arrêter mais, quand on revoit le ralenti, on voit que c’est touché. J'essaye de réagir mais c'est difficile, ça va vite. Après, si on la sort, c’est exceptionnel.»

«Devenir le numéro un et jouer régulièrement ici, quand on y repense, c’est exceptionnel.»

Aujourd'hui, il est le numéro 1 du PSG et Areola apprécie ce statut comme il l'a expliqué : «Quand on est Parisien, c’est le PSG qu’on voit tout de suite. Au quotidien c’est le PSG. J’avais le pull, la couette à l'INF (Clairefontaine, où il a fait sa préformation). C’était une grosse fierté de signer ici, mais surtout pour toute ma famille. Mes parents n'avaient pas énormément de moyens, on prenait le RER, on faisait les déplacements tous ensemble. Là, devenir le numéro un et jouer régulièrement ici, quand on y repense, c’est exceptionnel.»

L'été dernier, le PSG a pourtant été tout proche d'aller chercher un gardien, les rumeurs concernant Oblak, Donnarumma puis surtout Pepe Reina à la fin août ayant été nombreuses. Il commente cette situation, plus facile à vivre qu'imaginé : «Je n’ai pas douté de moi, pas du tout. Au contraire même. Dans ma tête, je me suis dit que s’ils veulent un autre gardien, c’est à moi de bosser et de montrer que je suis là. Et au final, pour l’instant, il n’y a personne.»

Pour autant, il sait aussi qu'il a des choses à améliorer : «Greg (Coupet) me l'a toujours dit : d'être plus agressif, de forcer ma nature, d'être vraiment méchant sur le terrain, de me faire respecter. Même si ce n'est pas vraiment mon style de faire mal aux autres, vaut mieux qu'ils aient mal à ma place (sourire).» Il est aussi relancé par Matuidi sur son sérieux permanent : «J'ai toujours été comme ça, je ne suis pas de nature à extérioriser mes sentiments, j'ai toujours été droit, sérieux.»

De façon plus surprenante, il va aussi avouer ne pas du tout être un amateur de football, à un point difficilement imaginable pour un joueur professionnel : «Carton rouge. Moi le foot... Ma femme connaît mieux les résultats que moi. Quand je sors d'ici (du centre d'entraînement), tu peux me parler de football, je ne connais rien. Cela m'est arrivé plusieurs fois de m'endormir devant des matches.» Mais cela ne l'empêche pas de viser une place de titulaire en Bleu : «Si on fait appel à moi, bien sûr que je dis oui. Je suis là, je suis prêt mais j'attends.»

L'entretien complet :


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