Aulas évalue l'écart entre l'OL et le PSG à « 2 ou 3 ans»

A la veille du match qui va décider de la 2ème place de la L1 entre l'OL et Monaco, le président de Lyon Jean-Michel Aulas s'est longuement exprimé sur Goal.com et il a, forcément, évoqué le PSG.

Il est tout d'abord revenu sur ses propos concernant le club parisien et son actionnaire qatari, JMA déclarant que le Qatar ne faisait pas partie de la France : «C’était un moyen de protéger les joueurs avec un trait d’humour qui a fait le buzz et qui donc a permis à tout le monde de se concentrer sur ce qu’il y a de plus important pour nous, participer à la Ligue des champions. Je l’ai fait avec un trait d’humour qui a dérapé dans la perception des uns et des autres, je pense qu’il y avait beaucoup de gens de mauvaise foi parce que je l’ai dit, ce que fait Paris sur le plan sportif est magnifique. Ça n’aurait dû vexer personne.»

« Si on a la chance de participer aux Coupes d’Europe deux ou trois années de suite, on aura trouvé les ressources européennes qui nous permettront de revenir très près du PSG.»

Plus intéressant, il a aussi évoqué l'écart entre son club et le PSG : «À partir du moment où nous avons réussi à maintenir notre avance sur le plan de l’académie et réussi à construire notre stade par rapport à Paris mais aussi à la plupart des grands clubs européens, on peut dire que l’écart est de deux ou trois ans. Il nous faut ce temps pour monter en pleine puissance dans ce formidable ensemble. [...] Si on a la chance de participer aux Coupes d’Europe deux ou trois années de suite, on aura trouvé un équilibre économique avec les ressources européennes qui nous permettront de revenir très près du PSG. En tout cas j’en suis convaincu, c’est notre projet.»

«Je ne suis pas contre les investisseurs, je suis contre l’excès de concentration d’investissements dans un seul club.»

L'homme fort de l'OL s'est également exprimé sur le niveau de compétitivité de la L1, plaçant au passage un gros tacle au PSG : «Il faut avoir une élite qui soit compétitive sur le plan européen. Il faut trois ou quatre grandes équipes qui permettent de valoriser le championnat et de créer une compétition. Pour cela, il faut faire venir des investisseurs. Je ne suis pas contre les investisseurs, je suis contre l’excès de concentration d’investissements dans un seul club. Ce qu’il faut, c’est que l’élite française puisse rivaliser sur quatre ou cinq clubs avec celle des pays européens.»

NB : Propos recueillis par Goal.com, (avec un Jean-Michel Aulas très optimiste pour l'avenir et pas inintéressant dans son approche).