Ben Arfa : «Construire quelque chose de collectif»

Ses premières observations :

«Ce qui m'impressionne, c'est la qualité des joueurs à l'entraînement. Un groupe comme ça, c'est comparable à l'équipe de France. Aux entraînements, la qualité est la même. On ressent un gros niveau technique. Quand une équipe a le ballon, c'est plus difficile de le récupérer qu'ailleurs. Le coach aussi m'impressionne. Par le travail qu'on effectue. C'est très réfléchi tactiquement, techniquement, physiquement. Tout est fait dans un but précis.»

Son intégration :

«Je n'ai pas d'appréhension. Quand on arrive dans un club, il faut s'adapter, s'intégrer. Ça se passe super bien. De très grands joueurs qui ont prouvé beaucoup de choses sont en place depuis longtemps. On s'inspire de leur professionnalisme. Ce sont vraiment des bosseurs. Un joueur comme Thiago Silva, par exemple, est quelqu'un qui est très exigeant à l'entraînement, un très grand travailleur. Il n'est pas là où il est pour rien.»

Un grand club à tous les niveaux :

«Ces dernières années, le club a pris une autre dimension. On sent vraiment que c'est un grand club. Tout est fait pour favoriser et mettre à l'aise les joueurs et le staff. C'est une autre dimension. Par exemple, j'ai été surpris d'apprendre que le jardinier était venu six fois pour le terrain sur lequel on s'entraîne. Six allers-retours à Los Angeles pour contrôler la pelouse, alors qu'on ne va s'entraîner qu'une dizaine de fois ici ! C'est énorme. Là, tu te dis qu'au PSG, c'est carré.»

La star du PSG ?

«La star, c'est le groupe, le staff, le club. Il n'y a pas de star individuelle. Il n'y a pas forcément besoin d'une superstar pour faire une grande équipe. On s'en rend compte quand on regarde l'Atlético. [...] Non, moi je ne veux pas être la star du PSG. Je veux vraiment construire quelque chose de collectif et je veux gagner des titres avec Paris.»

Ses ambitions :

C'est ça. Le championnat et la Ligue des champions en priorité. Je suis convaincu que cette année, il y a la possibilité de gagner la Ligue des champions, avec le groupe dont on dispose, la qualité, l'envie, tout l'engouement du club. Tout est fait en sorte que ça arrive. De toute façon, je pense qu'un jour je vais la gagner, cette Ligue des champions. Comme je pense qu'un jour, je vais gagner la Coupe du monde.»

NB : Propos recueillis par Le Parisien.