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Blanc : « Avec Olivier et le président, on est à l'unisson »

Publié le dimanche 4 janvier 2015 à 15:41
Laurent Blanc a balayé toute l'actualité du moment en conférence de presse.

Laurent Blanc était en conférence de presse aujourd'hui à la veille de Montpellier/PSG et le coach parisien était en grande forme, livrant une de ses meilleurs conférences de presse depuis bien longtemps. Après avoir ses vœux aux nombreux journalistes présents (« J’en profite pour présenter mes meilleurs vœux à vous tous, et à vous toutes. Plein de bonnes choses pour 2015. ») et abordé le cas des deux retardataires Cavani et Lavezzi, le coach parisien a abordé les autres sujets de l'actualité du PSG.

La catastrophique pelouse de l'Altrad Stadium :

« J'ai vu deux minutes [de Montpellier/Toulon]. Je connaissais [l'état], j'avais vu le match de mon ami Antoine [Kombouaré] Montpellier/Lens et c'était peut-être la même chose, voire encore pire [match nul 3-3 fin décembre]. On aurait pu penser qu'ils voudraient quand même jouer à La Mosson puisqu'au niveau de la capacité du stade, elle n'est que de 16 ou 17 000 pour l'Altrad alors que La Mosson fait 32 000 places. Il y avait peut-être une recette plus importante à attendre, je ne rentre pas dans ces détails, ce sont des détails de clubs. »

Montpellier/PSG :

« Ce que je sais, c'est qu'un match de Coupe, c'est toujours un match piège et c'est vrai qu'on connaît cette équipe de Montpellier puisqu'on l'a jouée récemment, c'est une bonne équipe avec des bons éléments. On la respecte comme on respecte toutes les équipes mais, à la limite, sur le match de demain, je crains cette équipe mais je crains aussi énormément les conditions de jeu. 

On a pas mal de blessés mais nous irons à Montpellier avec l'intention de se qualifier. »

La motivation :

« Le sujet revient souvent en conférence de presse parce qu'on compare toujours les choses à la saison dernière et c'est ça, à mon avis, qui nous fait très mal. Que ce soit au niveau du jeu, de l'état d'esprit, de la détermination, de motivation, c'était une excellente saison. La première partie de cette année est moins bonne, il ne faut pas se voiler la face mais malgré cela, même si on a perdu quelques points en championnat bêtement et à cause de la Champions League, on n'est pas au niveau où on voulait être mais on n'est pas décrochés non plus.

En 2ème partie de championnat, il faudra être meilleurs, donc prendre plus de points, et si on veut en prendre plus, il faudra être meilleurs collectivement [vraie phrase]. C'est ça qui fait qu'on a beaucoup parlé du PSG ces 6 derniers mois. On a parlé de la motivation et de la détermination sur certains matches, c'est le sujet qui est souvent revenu. Vu les objectifs qui sont les nôtres et les matches qui vont être proposés notamment en Champions League et même en championnat, il faudra retrouver une plus grande détermination et un meilleur collectif. D'où la demande d'être plus rigoureux dans tous les domaines. »

La nouvelle rigueur du club :

« Quand on parle de rigueur, cela ne doit pas être un effet sur 10 ou 15 jours parce que tu pousses un coup de gueule et que tu la retrouves pendant 10 jours avant que le quotidien ne revienne normal. La rigueur, c'est à tous les instants. Si tu veux que ton équipe soit rigoureuse et que ton collectif le soit, c'est essayer de s'impliquer tous les jours. Cela concerne le terrain, les entraînements, les horaires, les implications par rapport à ton club. La vraie rigueur est là. On peut parler de professionnalisme aussi. Je ne veux pas revenir sur le sujet [Cavani/Lavezzi] mais il a manqué de tout et c'est pour ça que c'est inadmissible et inacceptable. »

Un club à l'unisson après l'affaire Cavani/Lavezzi :

« Normalement, le club et le sportif devraient toujours être à l'unisson. Ça, c'est une chose. On s'en serait bien passés [de l'affaire Cavani/Lavezzi], je l'avoue sincèrement, on aimerait être premier en championnat, que tous les feux soient au vert, que tous les joueurs soient rentrés à la date prévue et qu'on ait effectué un stage à Marrakech AU COMPLET avec une bonne intensité de travail. On l'a effectué mais il en manquait quelques uns. J'ai eu une discussion avec Olivier [Létang] et le président lors du match de Marrakech et on est vraiment à l'unisson de ce qu'il faut faire, de ce qu'il faut améliorer et de ce qu'il faut pour accomplir et relever les objectifs qui sont les nôtres. Il y a du travail et une remise en question à avoir, notamment au niveau du staff, du club mais aussi au niveau des joueurs. Ils doivent être conscients que, vu les objectifs annoncés, l'attitude, l'état d'esprit et le collectif de ces six premiers mois ne suffiront pas pour atteindre nos objectifs. 

Après, on sait qui payera la note mais les joueurs doivent être conscients de certaines choses. On est là, on propose des choses mais ce sont eux qui font qu'on réussit ou pas. 

Quand tu prends des décisions, tu réfléchis avant de les prendre et je ne suis pas de ceux qui les prennent à la va-vite. Si tu n'as pas de réflexion, tu peux toujours dire que ta décision n'est pas juste. Avec un minimum de réflexion, tu essayes d'avoir la décision la plus juste possible. Mais le paradoxe qu'il y a dans cette affaire, c'est que ce n'est pas de notre faute. La faute est à qui ? Qui se met en faute ? Le club ? Non. Les joueurs ? Hé... Le paradoxe, c'est que tu prends des sanctions vis-à-vis de ces joueurs et en même temps, si tu réfléchis un peu , tu te prends des sanctions vis-à-vis de toi même. Et qui va payer la note à la fin ? C'est moi. C'est pour ça que je dis qu'il faudrait que les joueurs réfléchissent bien avant de faire ce qu'ils font. On est dans un sport collectif, on n'est pas au tennis ou au ping-pong. L'intérêt collectif est déterminant pour moi. C'est encore plus grave. »

Douchez, un très bon numéro 2 ?

« Je le connais très bien, je l'avais pris lors de ma première sélection en Equipe de France (août 2010). C'est un gardien qui a la confiance de ses compagnons dans le vestiaire. Dire que c'est un très bon numéro deux, cela veut dire qu'il est bon quand il joue et cela a plutôt été le cas. Je lui ai fait confiance l'année dernière lors de la Coupe de France et le match avait été difficile, par hasard contre Montpellier, à domicile. Je lui ai maintenu ma confiance en Coupe de la Ligue.

Le gardien a un rôle particulier, ce n'est pas un joueur de champ que tu peux faire jouer à certains postes, il n'y a que ce poste-là où il peut jouer. Je lui avais fait confiance l'année dernière et il avait été très bon. Vous lui aviez mis un peu de pression lors de la finale [de Coupe de la Ligue contre l'OL] et beaucoup de gens pensaient que je n'allais pas l'aligner car il fallait absolument gagner cette finale sinon la saison était négative ou compromise. Mais quand je commence à faire confiance à un joueur, je lui fais confiance jusqu'au bout à moins qu'il me pète entre les doigts durant les matches. Cela n'avait pas été le cas donc, cette année, on repart sur la même dynamique : Sirigu joue le championnat et la Champions League et Nicolas les matches de coupes. 

Il était en fin de contrat l'année dernière aussi et il avait resigné pour un an. Comme je le dis aux joueurs, qu'il vous reste six mois, un an ou un an demi de contrat, la meilleure des choses est d'être bon quand on t'aligne sur le terrain, que tu prolonges ou pas. Et cette remarque vaut pour Nicolas lui aussi. Qu'il soit bon et tout le monde sera content, lui et le club. Et la perspective de son avenir sera encore meilleure. »

La partie mercato de la conférence a été traitée à part : Le point de Blanc sur le mercato, Motta et Rabiot.


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