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Blanc explique sa vision de l'équipe-type

Publié le vendredi 25 septembre 2015 à 18:21 par Philippe Goguet
En conférence de presse, Laurent Blanc est revenu sur les choix qu'il à faire et la notion d'équipe-type, à partir notamment du cas de Javier Pastore.

Alors que le PSG n’a pas encore joué de gros matches cette saison, la question de l’équipe-type du PSG est régulièrement relancée par les observateurs, notamment en raison des prestations de Javier Pastore, un joueur qui revient à un niveau lui permettant de figurer dans le onze de gala du PSG. En conférence de presse, Laurent Blanc est longuement revenu sur cette notion d’équipe-type, utilisant le cas de Pastore pour introduire le sujet.

Les choix du coach

« Un entraîneur a des problèmes, réfléchit toujours et fait des choix. Si vous ne voulez pas avoir de migraines, vous ne faites pas entraîneur. »

C’est une question posée sur Javier Pastore qui a déclenché les explications de Blanc sur sa façon de gérer son équipe. Titulaire et brillant mardi contre Guingamp, le joueur est désormais un candidat crédible au onze titulaire et Blanc répond, faisant du cas de l’Argentin une généralité : « J’ai vu ça : "le casse-tête de Laurent Blanc", "la migraine"... Sincèrement, il y a des choix à faire, avec Javier ou d’autres, et il y en aura à faire dans toute la saison. On le savait depuis le début et tous les entraîneurs font des choix, à Paris ou ailleurs. Il faut en faire, on a des effectifs de 22, 23 ou 24 joueurs. Il y a parfois des choix plus difficiles à faire que d’autres mais on les fait quand même. Je suis coach, je les ai faits et j’essayerai de les faire dans l’avenir aussi. J’essayerai de faire les meilleurs choix possibles, surtout pour l’équipe, et les résultats me donneront raison, ou pas. Après, le casse-tête… Un entraîneur a des problèmes, réfléchit toujours et fait des choix. Si vous ne voulez pas avoir de migraines, vous ne faites pas entraîneur. »

La notion d’équipe-type

« Un entraîneur a bien sûr une idée de son équipe-type s’il devait jouer demain un grand match mais on ne peut l’aligner que peu souvent »

Pas comblés par cette réponse sur la difficulté de choisir, les journalistes relancent le coach parisien sur la façon de faire accepter aux remplaçants ce statut : « Ce n’est pas facile mais il y a la compréhension : il y en a qui comprennent mieux que d’autres. Il y en a qui ne comprennent pas, ou peu. Mais il y a une chose importante à savoir. Tu dis ça aujourd’hui et il y a des joueurs qui se disent : "Si le groupe reste en l’état, il est fort probable que je ne serai pas sur la feuille de match ou dans les onze qui débuteront." Mais cela évolue un groupe ! C’est ce qu’ils doivent comprendre et vous aussi. Quand notre ami dit "Si demain, on joue contre le Real Madrid, l’équipe sera comme ça". Dans ta tête, elle est peut-être comme ça, dans la mienne aussi, mais il y a des entraînements, des matches, il peut y avoir des blessures. L’état de forme peut évoluer individuellement. On ne va pas se cacher, un entraîneur a bien sûr une idée de son équipe-type s’il devait jouer demain un grand match mais, souvent, quand on réfléchit à cette équipe-type, on ne peut l’aligner que peu souvent parce qu’il se passe énormément de choses. »

La forme du moment et l’espoir

« La forme du moment peut être prise en compte sur un, deux voire trois éléments. »

L’entraîneur du PSG développe alors sur cette imprévisibilité du football : « On joue tous les trois jours, il y a une évolution pour les blessés, les suspendus et il faut tenir compte de la forme du moment. C’est un élément important, même si je ne dis pas que tu vas faire évoluer ton équipe de façon très importante mais la forme du moment peut être prise en compte sur un, deux voire trois éléments. »

« Si tu es bon dans les 20 matches que le turnover te donne la possibilité de jouer, tu risques d’en jouer 30. »

Une fois cette notion développée, Blanc revient toutefois sur le statut des remplaçants de façon plus terre à terre : « Après, les choses sont claires et nettes : en début de saison, on n’est pas là pour vendre du rêve aussi. On est clairs, on essaye d’être logique dans notre discours. On donne de l’espoir car on doit donner de l’espoir. Avec une saison à 60 matches comme l’année dernière, certains joueurs sont partis car ils réclamaient plus de temps de jeu mais ils sont partis avec 20 ou 25 matches dans la saison. C’est beaucoup. Si tu es bon dans les 20 matches que le turnover te donne la possibilité de jouer, tu risques d’en jouer 30. C’est là où le deal est intéressant et où les joueurs doivent comprendre qu’il faut être effectivement être performant quand une porte s’ouvre, individuellement et collectivement. Mais ce n’est pas particulier à Paris. »


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