Laurent Blanc n'a pas évoqué qu'OM/PSG en conférence de presse aujourd'hui mais aussi l'énorme mois d'avril à venir, notamment du point de vue physique, et le sprint à venir, en tant que leader.
OM/PSG est le point de départ de l'incroyable mois d'avril du PSG et le coach parisien a abordé cette période à venir. Il est revenu sur l'état physique de ses troupes et sur cette nouvelle place de leader de la L1.
« Physiquement, on est très très bien. »
Interrogé sur une éventuelle préparation physique pour ce fameux mois d'avril, l'entraîneur du PSG a répondu : « On l’a faite. Tu ne peux rien préparer quand tu joues tous les trois jours, dans le cas des joueurs qui jouent. Ceux qui jouent moins ou pas du tout, tu peux éventuellement faire des piqûres de rappel au niveau physique. Le travail que l’on a fait au mois de janvier, et je reviens souvent cette date-là parce qu’elle a été importante dans la saison à Marrakech, on a fait un travail physique très important, sachant qu’on allait peut-être en subir les conséquences au mois de janvier et avoir les jambes un peu lourdes. On prenait le risque pour être en grande forme physique aux mois de février, mars, avril et mai car c’est là où tout se joue, se gagne ou se perd. Je pense qu’on a très bien fait de faire ce travail-là. Physiquement, on est très très bien. Ce n’est pas une garantie de victoire mais une équipe qui a beaucoup d’objectifs à remplir doit être très en forme physiquement. C’est notre cas. Après, on aurait aimé avoir un calendrier un peu plus allégé et ce n’est pas possible. On va faire avec et on va se motiver pour tous ces matches-là. »
Ce mois d'avril va voir le PSG multiplier les rencontres et être engagé dans une folle lutte pour le titre. Depuis quelques semaines, le PSG est leader, une place qui convient visiblement bien à Blanc : « Il faut maintenir cette place-là et la garder. On serait deuxièmes, on pourrait dire qu’il faut tout gagner mais aussi espérer un faux-pas. Quand tu es premier et que tu fais un sans-faute, tu as ton destin entre tes pieds. Ce n’est pas une position facile, on l’a occupée l’année dernière plusieurs fois. Ce n’est peut-être pas une position très favorable durant l’année dans le championnat parce que tout le monde est en train de te chasser mais, à huit journées de la fin, ce n’est pas une position défavorable, à condition de prendre des points et de ne pas permettre à tes adversaires de te rattraper ou de te doubler. »
« Je sens que l’équipe est dans la dernière ligne droite, motivée »
Le coach est également revenu sur les nombreuses opportunités loupées avant de passer en tête, lors de la dernière journée. Et il semble particulièrement confiant pour la suite maintenant que Paris est passé devant : « On a loupé tellement d’occasions, comme vous l’avez fait remarquer. On est allés faire un nul à Lille où on pouvait prendre la première place, on a dominé le match à Lyon mais on n’a fait qu’un nul, on a loupé deux ou trois fois cette première place. Là, je sens que l’équipe est dans la dernière ligne droite, motivée et archi motivée. Le fait d’avoir ces challenges-là à sa portée, même si on sait la difficulté de la tâche, l'a vraiment motivée et excitée. Le fait d’avoir pris cette première place nous réconforte mais cela met un petit plus de pression à nos adversaires qui nous suivent. Ils savent très bien qu’après l’avoir loupé maintes fois, ça y est, on est premiers et on ne veut plus lâcher cette première place. C’est facile de le dire mais il faut prendre des points pour que cela se réalise. On en est capables et les équipes le savent. Est-ce qu’on le fera ? Je le souhaite mais c’est l’avenir qui nous le dira. »
