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Blanc se justifie et s'explique sur sa gestion de l'effectif

Publié le lundi 21 septembre 2015 à 20:42 par Philippe Goguet
Laurent Blanc s'est exprimé ce lundi sur sa façon de manager son large effectif, affirmant notamment que les gardiens avaient une gestion à part. Il a aussi affirmé qu'il ne fonctionnait pas comme Barcelone.

La gestion de l'effectif et le turnover sont des thèmes récurrents de l'actualité du PSG en ce moment, les compétitions européennes forçant Laurent Blanc à varier ses compositions d'équipe. Aujourd'hui, en conférence de presse, il est longuement revenu sur ce thème et a détaillé son mode de fonctionnement, tant pour certains cas particuliers que de façon globale.

Sirigu et Pastore, les cas particuliers

C'est la situation du gardien Salvatore Sirigu qui a lancé Blanc sur cette thématique, entre concurrence et rotation. Trapp ne brillant pas spécialement en ce moment, il a été demandé si l'Italien pourrait avoir sa chance dans un futur proche. La réponse a fusé : « Les gardiens de but, c’est très spécial, ce n’est pas le même rôle que tous les autres. Oui, il y aura une rotation, quand arriveront les coupes. Après, il y a une concurrence et, si je ne suis plus content des prestations du gardien actuel, il y aura une ro… [il se coupe] une concurrence qui sera mise en place, comme elle est en place actuellement. On pourra à ce moment-là changer de gardien. Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité. »

« C’est toujours la même chose : il y en a 11 de contents et 10 à 12 qui ne le sont pas parce qu’ils ne jouent pas. »

Quelques instants plus tard, c'est le cas d'un autre joueur qui relance le thème de la gestion de l'effectif, celui de Javier Pastore, de retour dans le onze de départ à Reims. Après avoir refusé de commenter le cas de l'Argentin et ses déclarations sur le fait d’avoir perdu sa place suite à sa blessure, Blanc englobe Pastore dans une réflexion plus large sur la rotation au sein de son groupe : «Il n’y a pas de cas Pastore ou de cas Sirigu. Quand tu gères un effectif, tu gères 25 joueurs. C’est toujours la même chose : il y en a 11 de contents et 10 à 12 qui ne le sont pas parce qu’ils ne jouent pas. C’est ça le sport. La Juve ne joue pas avec deux gardiens que je sache. Le problème est partout le même : il y a de la concurrence.»

 « Il n’y a pas de cas, il y a des situations qui changent. »

Blanc convient toutefois que le joueur a pris en pleine face l'arrivée de Di Maria mais replace la recrue dans le contexte global : «Pour Javier, oui, l’arrivée de Di Maria rajoute de la concurrence, dans le domaine offensif. Si tu considères Javier comme un élément offensif, l’arrivée de Di Maria amène un joueur de plus dans ce domaine, un joueur de très grande qualité. La concurrence va être encore plus forte et il va falloir être très fort pour participer et pour jouer régulièrement dans l’équipe du PSG.» Le coach complète alors sur les fameux « cas » et s’agac du mot : « Il n’y a pas de cas, il y a des situations qui changent. Cette semaine, vous me parlez de Sirigu ou d’Ibra. Ce sont des cas semaine après semaine, match par match, ce ne sont pas des cas insolubles. Cela fait partie de la gestion d’un effectif. »

La gestion des cadres au centre de tout ?

Peu avant sa réponse sur Pastore, Blanc avait déjà développé une première règle dans sa vision de la gestion de son effectif : «La compétition qui motive et qui est recherchée par tout le monde, c’est la Champions League et on est tous unanimes pour dire qu’il faut qu’on ait la meilleure équipe possible, les joueurs majeurs à disposition. Pour que ces joueurs-là soient à 100%, et vu qu’ils ont un certain âge, on va essayer de mettre en place une rotation mais on sait très bien qu’avant ou après la Champions League, cela va nous coûter certains points.»

« Sinon, il y a ce que j’appelle la solution de Barcelone : l’année dernière, c’était toujours les onze mêmes. »

Après avoir développé ce thème avec le match de Reims et annoncé une équipe très compétitive pour Guingamp, l'entraîneur du PSG est revenu sur ce thème de la gestion des troupes et a expliqué comment il entendait gérer son effectif cette saison, prenant un exemple inattendu qu'il n'entend pas suivre : «La rotation se fait des fois naturellement, quand vous avez des blessés et des suspendus, à part pour le gardien de but parce que le rôle de gardien est très particulier. J’ai un groupe à faire vivre, à concerner. Ah, sinon, il y a ce que j’appelle la solution de Barcelone : l’année dernière, c’était toujours les onze mêmes. Vous avez trois ou quatre mécontents mais, comme ils en ont pris acte à un moment, vous jouez toujours avec la même équipe. Il faut avoir la chance, ou le talent, ou la compétence, je ne sais pas, de ne pas avoir de blessés, de toujours gagner et surtout d’avoir un joueur comme Messi.»

Cette sortie inattendue sur le Barça terminée, il a complété sur sa vision personnelle du turnover : «Notre stratégie est pratiquement celle de tous les clubs, c’est d’avoir un effectif où on a doublé tous les postes et de pouvoir, non pas reposer car je n’aime pas ce terme, mais préserver les joueurs majeurs de cette équipe pour pouvoir avoir lors des grandes échéances l’effectif à disposition et que les joueurs majeurs soient dans une forme physique et athlétique intéressante. On a vu l’année dernière en Champions que l’on n’a aucune de gagner contre Barcelone avec cinq joueurs majeurs qui ne sont pas là. On essaye donc de ne pas renouveler cela et cela commence à partir de maintenant. On pourrait se dire qu’on le fera plus tard mais non, c’est à partir de maintenant qu’il faut le faire, sans avoir aucune garantie. On a pris cette option-là et on va essayer de s’y tenir.»


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