A peine débarqué en équipe de France, Adrien Rabiot a longuement répondu aux questions de la presse. Il a notamment évoqué sa progression, les Bleus, son positionnement, la concurrence ou encore son avenir.
Son arrivée en équipe de France :
« Je ne savais pas qu’il y avait la photo officielle et puis, quand on est dessus, on se dit qu’on fait partie d’un groupe de joueurs qui représentent son pays au plus haut niveau, qu’on est entourés des meilleurs. C’est un sentiment spécial et j’étais vraiment très heureux. »
Son poste à l'avenir :
«Je suis venu pour apprendre mais aussi pour montrer ce que je sais faire.»
«Je préfère jouer en tant que relayeur, gauche ou droite peu importe, et à quel poste (il va évoluer dans l’avenir), je ne sais pas. Je sais que si on se fait appel à moi, je répondrai présent, que ce soit en tant que sentinelle ou milieu relayeur. Je suis venu pour apprendre mais aussi pour montrer ce que je sais faire, apporter un plus à l’équipe et honorer ma première sélection si j’en ai l’occasion. C’est ça le plus important. »
Ses relations parfois compliquées avec le PSG :
«Cela fait un moment qu’on évolue ensemble et il y a un bon groupe. Ce serait difficile de partir.»
« Tout n’est pas tout rose. Des fois je me prends la tête avec mes frères mais je les aime, cela arrive. Maintenant, je pense que j’ai un autre statut, j’ai beaucoup évolué depuis cette période-là (où il réclamait son départ du PSG), il y a beaucoup de choses qui ont changé et je suis vraiment attaché à ce club et à ce que j’y fais, aux joueurs qui sont là. Cela fait un moment qu’on évolue ensemble et il y a un bon groupe. Ce serait difficile de partir. »
Matuidi, concurrent ou modèle ?
« Blaise, c’est un modèle. On peut aussi le voir comme un rival parce qu’on évolue au même poste mais c’est quelqu’un que je connais bien en club aussi, avec qui j’ai l’habitude de travailler et c’est surtout un exemple parce que c’est un mec qui ne lâche jamais rien et qui a toujours envie de plus. Je pense que c’est la bonne mentalité, cela peut que nous tirer vers le haut et je pense que c’est aussi pour ça que je suis là. Avoir des joueurs comme ça devant moi me tire vers le haut et c’est bénéfique. »
Ce qu’il va pouvoir apprendre en Bleu par rapport au PSG :
«Pour ce qui est du niveau technique en lui-même, ce n’est pas très éloigné du PSG.»
« C’est sûr que le niveau est proche mais je n’ai pas évolué avec tous les joueurs qui sont ici et je pense que j’ai à apprendre de chaque joueur, ils ont tous un vécu et une expérience différents. C’est aussi le fait de porter le maillot bleu, c’est autre chose de jouer au niveau international que de jouer pour son club. J’ai à apprendre là-dessus aussi. C’est un tout. Après, pour ce qui est du niveau technique en lui-même, ce n’est pas très éloigné du PSG. »
Une image de capricieux gommée par rapport à ses débuts :
« Capricieux, ce n’est pas comme ça que je le vois. Peut-être qu’avoir du caractère, c’est être capricieux pour vous… Par certains, c’est possible. Par d’autres non mais j’ai aussi grandi et mûri. J’ai essayé de changer quand il le fallait mais j’ai aussi gardé mon caractère et je pense que c’est le plus important. »
Un problème de système de jeu avec les Bleus, habitués au 4-4-2 ?
«J’ai peu joué en 4-4-2 mais je sais jouer dans cette configuration.»
« Il faut pouvoir évoluer à plusieurs postes et dans plusieurs systèmes. Je sais jouer en 4-4-2 ou en 4-3-3, cela ne me pose pas de problèmes. Le coach a des joueurs à disposition pour évoluer dans les deux systèmes et je suis prêt à tout. J’ai plus eu l’habitude d’évoluer dans un 4-3-3, même quand j’étais en équipes de jeunes, au PSG ou en Bleus, on a beaucoup évolué comme ça. J’ai peu joué en 4-4-2 mais je sais jouer dans cette configuration. »
Son premier vrai entraînement en Bleus :
« Je ne sais pas ce qui est prévu mais j’ai hâte de débuter l’entraînement. Les rassemblements sont très courts et j’ai envie d’en profiter un maximum. Il y a un très bon niveau et j’ai hâte de commencer à m’entraîner mais je n’ai pas envie d’en faire trop, je suis juste content de m’entraîner. »
Une déception s’il ne jouait pas ?
« Un petit peu mais cela m’encouragerait surtout pour la suite à continuer mes efforts et à tout faire pour revenir et pour la connaître par la suite. Je me tiendrai prêt mais si je n’ai pas cette sélection lors de ce rassemblement, je ferai tout pour l’avoir plus tard. […] Avec un match amical, c’est possible que j’ai du temps de jeu mais je ne sais pas comment le coach va gérer ça. Il y a plus de possibilités qu’avec deux matches officiels donc je me tiendrai prêt. Et face à la Côte d’Ivoire, je retrouverais Serge Aurier donc je serais content.»
Ce qui l’a fait arriver jusqu’aux Bleus :
«J’avais besoin de progresser dans le domaine défensif, dans la récupération du ballon, c’est ce qui me manquait principalement.»
«J’avais besoin de progresser dans le domaine défensif, dans la récupération du ballon, c’est ce qui me manquait principalement. Je l’ai fait, j’ai beaucoup travaillé et cela a pris du temps mais ce n’est pas grave. Pour la suite, c’est important pour un milieu de terrain d’avoir de bonnes statistiques et le coach me dit souvent qu’il faut que je marque. Je l’ai fait dimanche (face à Rennes) mais il faut essayer de le faire plus fréquemment et c’est quelque chose qu’il faut travailler aussi. Avec le travail, j’y arriverai. »
Son rendez-vous face à Aurier pour France/Côte d’Ivoire :
« On s’est un peu chambrés, avec Blaise aussi. On en a parlé rapidement, il nous a dit que c’était un match amical mais que ça n’avait rien d’amical pour eux, etc. On sait dans quel esprit ils sont et on connaît l’état d’esprit de Serge aussi. On sait donc que ça ne sera pas un match facile. »
