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Buffon au CFC, le compte-rendu complet

Publié le dimanche 21 octobre 2018 à 21:12 par Philippe Goguet
Le gardien du PSG Gianluigi Buffon était l'invité du Canal Football Club ce dimanche et l'Italien s'est beaucoup exprimé sur le plateau de Canal+, évoquant son passé, son présent au PSG avec sa collaboration avec Areola ou encore ses premiers pas en France. Voici ses propos, en intégralité.

Ses premiers pas en France

Après une belle accolade avec Olivier Dacourt, ancien joueur bien connu de Série A qui est consultant de l'émission, Buffon est immédiatement lancé dans le grand bain de ce Canal Football Club forcément à part avec une première question sur ses premiers mois en France où il reçoit un bel accueil. En italien, Buffon confirme : «Évidemment oui, certainement même. L'accueil que j'ai reçu en France surpasse parfois l'affection que je reçois en Italie. Et pour moi, ceci est très important et je suis très ému parce qu'aller à l'étranger et être traité d'une telle façon n'arrive pas tous les jours. C'est très beau pour moi.»

Alors que tout semblait aller dans le sens d'une fin de carrière à la Juventus, le gardien est finalement parti à l'étranger pour la première fois et il lui est demandé si c'est finalement bien que la Juve ait dit basta. Il modère : «Je pense que la vie est belle et il y a des parcours qu'il est parfois bon de terminer. Après, il est arrivé, comme dans ce cas, que le PSG me donne cette opportunité. Je l'ai saisie volontiers parce que, selon moi, il y a la possibilité de faire un bon travail.»

Après un premier reportage sur le quotidien de la L1, Buffon est interrogé sur les joueurs de L1 qui lui ont tapé dans l'oeil et il répond, après une petite blague sur Mbappé : «Je ne connaissais pas bien le fils de Lilian Thuram et quand nous avons joué à Guingamp, j'ai vu un joueur très fort, même physiquement. C'est un joueur très généreux. Selon moi, c'est un joueur qui peut faire de bonnes choses. Mais le joueur qui m'a plu le plus, ça a été Depay, l'attaquant de Lyon.» Il complète en français : «Il m'a beaucoup plu.» Et il enchaîne sur le fils Thuram, toujours en français : «La première fois que je l'ai vu, il n'avait qu'un mois ! »

Son passé

Buffon est ensuite lancé sur ses matches face à Dacourt du temps où le Français jouait en Italie : «Olivier, c'est un joueur que je voudrais toujours avoir dans mon équipe en tant que joueur parce que c'était un guerrier et un généreux. En tant que gardien, je ne veux que ce genre de joueurs avec moi.» L'émission remontre un vieux but de 2004 lors d'une victoire 4-0 de la Roma sur la Juve et Buffon commente : «La pire soirée pour moi et la Juve.» 

Après Dacourt, c'est Gourvennec qui est lancé sur ses matches face à Buffon et il est rappelé que l'entraîneur, actuellement consultant, avait perdu la finale de la Coupe de l'UEFA en 1999 avec l'OM face au tout jeune Buffon, alors à Parme. Comme ce dernier l'explique, «c'était pour moi mon premier titre européen et le dernier, je dois l'avouer. Mon autre trophée important, je l'ai gagné avec l'équipe nationale (la Coupe du Monde).»

«Pourquoi le foot ? Je ne sais pas, je crois que la vie a décidé pour moi»

L'émission rappelle ensuite que la famille Buffon est une famille de sportifs de très haut niveau, ses parents et ses soeurs l'ayant tous été. Le gardien commente son enfance dans ce cadre : «Oui, j'ai eu à un moment donné peur de ne pas pouvoir devenir un sportif parce que j'étais le plus petit et je voyais que tout le monde avait déjà une carrière importante. J'étais le dernier qui devait encore y arriver. J'ai eu un bon caractère pour trouver ma voie. Pourquoi le foot ? Je ne sais pas, je crois que la vie a décidé pour moi. À ce moment-là, c'était évidemment un sport très populaire.»

Un gardien entre la France et l'Italie désormais

Il lui est demandé si un gardien l'a poussé vers ce poste particulier et Buffon cite alors un légendaire gardien camerounais : «Thomas Nkono, de façon certaine. Il était dans les buts du Cameroun durant la Coupe du Monde 1990. Mon premier fils s'appelle Thomas pour lui, oui.» L'émission diffuse alors un petit message de Nkono qui le taquine un peu sur son français et Buffon précise concernant sa pratique de notre langue : «Je dois dire que lors des deux mois et demi ou trois mois depuis que je suis arrivé, je l'ai appris assez bien et je le comprends de la même façon. Et comme je le disais, quand je jouais en Italie, beaucoup d'Italiens venaient jouer et ne parlaient pas ou n'essayaient même pas de parler italien après un an ici. Cela me gênait un peu donc je vais évidemment faire quelques erreurs mais j'essaye et je continue.»

Figure de l'Italie du football, il est demandé au gardien s'il se considère comme un ambassadeur de l'Italie : «Non, j'ai eu la chance de m'amuser et de trouver le travail juste pour moi, qui me donne beaucoup de satisfaction, et je me suis créé une popularité qui me permet d'être un instrument. J'espère être un instrument de positivité et d'orgueil pour l'Italie.» Sa mère avait expliqué dans J+1 qu'elle lui avait appris à chanter l'hymne de façon démonstrative et son fils commente : «Je le chante parce que je crois vraiment dans l'histoire et le sacrifice des hommes. Étant donné que dans toutes les guerres de toutes les nations, beaucoup d'hommes sont morts, parfois pour rien, je chante pour eux et pour dire merci parce que leur sacrifice a servi à quelque chose.»

Le thème suivant est la finale de la Coupe du Monde 2006 avec son arrêt décisif sur une tête de Zidane : «C'est certainement l'une de mes parades les plus importantes car c'est le match le plus important de ma carrière. Donc c'est un arrêt auquel je suis très lié et, à la fin, cela ne vous a pas coûté grand-chose puisque vous aviez gagné la Coupe du Monde huit ans plus tôt et que vous l'avez regagné encore 12 ans après (rire). Un arrêt difficile ? Non, à ce moment-là, nous étions une équipe vraiment très folle car nous étions sûrs de gagner contre tous. Mais aujourd'hui, quand je regarde les joueurs qui jouaient à l'époque pour la France, je me demande comment nous avons pu gagner vu à quel point la France était forte.»

2006, c'est aussi l'expulsion de Zidane en finale et Buffon avoue que les choses auraient été différentes avec le n°10 sur le terrain jusqu'au bout : «Non et j'en suis sûr ! Je me souviens très bien le moment du match, nous étions vraiment... Je voyais mes coéquipiers et nous étions vraiment au fond. Quand Zinedine a fait ce qu'il a fait, moi qui pense comme un sportif, j'attendais un moment comme cela pour nous aider vu que nous étions vraiment en difficulté.»

La Champions League

Buffon est relancé sur l'importance du palmarès dans le foot et il lui est demandé si c'est ce qu'il reste à la fin : «(il hésite puis répond) Le palmarès est très important mais je suis ici pour l'améliorer. J'ai joué trois finales (de Ligue des Champions) et je voudrais apprendre à la gagner.» Relancé sur le fait que ne pas avoir gagné la C1 est une possible douleur, il dément : «Je dois être sincère, j'aurais été heureux de la gagner mais je pense que lors deux des dernières finales (Barça en 2015 et Real en 2017), nous avons rencontré des équipes plus fortes que nous et nous avons perdu avec mérite.»

Alors qu'il lui est demandé si le PSG est le bon endroit pour la gagner, il respire profondément puis répond : «L'espoir est la dernière chose à mourir comme on dit en italien. Je suis venu ici pour m'améliorer et apporter mon expérience pour améliorer le niveau de l'équipe, du jeu, et peut-être améliorer les résultats du PSG que ce qu'ils sont actuellement.»

Le résumé de Saint-Étienne/Rennes est ensuite diffusé et le penalty raté par Ben Arfa fait l'objet d'un débat, Jocelyn Gourvennec critiquant notamment le fait que l'ancien Parisien ne regarde pas le ballon au moment de frapper, se concentrant sur le gardien. Buffon approuve et complète : «Oui, il a raison ! Il regarde le gardien et c'est tout. Il a perdu de vue le ballon. Si j'aurais arrêté ce penalty ? Celui-là, certainement (rires).»

Après un bref intermède football féminin, c'est un message plein d'amitié de son ancien partenaire à la Juvents Giorgio Chiellini pour Buffon qui est diffusé et le gardien est interrogé sur l'amitié dans le football. Pour Gigi, «oui, cela existe. Après beaucoup d'années. Je suis gentil et je vais être d'accord avec tout le monde mais j'ai du mal à devenir vraiment ami de quelqu'un. C'est compliqué les amis pour moi. Ce sont ceux avec qui tu grandis dans ta vie. Concernant Chiellini, Barzagli, Fabio Cannavaro ou Lilian Thuram, il y a quelque chose de différent qui est très similaire à de l'amitié.»

Le PSG et son rôle au coeur des débats

Après une pause publicitaire, le CFC revient sur le match de la veille face à Amiens (5-0) puis c'est la fameuse semaine de vacances accordée par Tuchel qui est discutée. En Italie, ce serait «impossible» selon un Buffon qui en sourit puis développe : «Je viens de la Juventus mais dans toute ma carrière, je n'avais jamais vu ça. C'est comme dans toutes les choses, je pense que trouver le bon milieu est une bonne chose. Parfois, avec des joueurs très professionnels, vous pouvez donner quelques joueurs en plus puisque, quel que soit l'endroit où ils seront, ils arriveront tout de même à faire leur travail.»

«Une équipe forte comme le PSG doit avoir deux grands gardiens»

C'est ensuite la gestion des gardiens par Tuchel qui est débattue et Buffon est content : «Beaucoup, je suis très satisfait. Je n'ai pas l'ambition de faire 70 matches par saison mais je veux faire les bons matches, et avec qualité. Pour se faire, une équipe forte comme le PSG doit avoir deux grands gardiens comme le Real avec Courtois et Navas. Ils alternent eux aussi. Le futur de ces équipes, c'est un peu comme cela : avoir deux gardiens de grand niveau et trouver le bon moment pour les faire jouer tous les deux.» Avoir un titulaire intouchable serait donc un discours dépassé pour Buffon : «Oui, je le pense. Je ne sais pas comment j'aurais pu réagir à ça si j'avais 20 ans mais c'est parfait pour moi à 40 ans.»

C'est alors la condition selon laquelle il ne voulait venir à Paris qu'en tant que titulaire qui est le thème de la question et l'Italien répond : «J'ai appris une chose dans ma carrière : personne ne m'a jamais donné la garantie d'être titulaire de quoi que ce soit. La chose dont j'étais sûr était que j'avais encore l'envie, l'énergie et, selon moi, la capacité pour être un joueur important à un haut niveau. Une fois que j'ai clarifié ça, je me suis dit que je pouvais encore le faire pour une année ou deux. J'ai alors dit "d'accord, j'arrive." »

«C'est ça mon vrai défi, ma vraie stimulation : être avec mon équipe»

Buffon est ensuite appelé à évaluer son début de saison : «Je suis très content, et pas seulement pour les arrêts mais sur ce que je fais sur le terrain. C'est important mais il y a aussi comment je suis dans le vestiaire avec l'équipe, le groupe. Pour moi, c'est ça mon vrai défi, ma vraie stimulation : être avec mon équipe, être apprécié par eux et pouvoir essayer de recevoir de leur part quelque chose pour m'améliorer et leur donner des conseils pour les améliorer.»

Areola, une belle collaboration

La cohabitation avec Areola est le thème suivant et Buffon décrit la chose : «Avec Alphonse, je peux dire que nous avons une relation fantastique. Même magique, je dirais. Pour le type de rôle que nous avons, cela peut sembler difficile mais nous sommes amis et nous nous entraînons ensemble en jouant, en rigolant. Évidemment, quand il joue, je suis vraiment son premier supporter, je me rends compte que je l'aime bien, que je veux qu'il joue bien parce que je suis très satisfait pour lui. J'ai 40 ans donc nous avons des perspectives tellement différentes que je pourrai jouer encore un an ou deux mais je vais devoir arrêter à la fin.»

«Areola a le physique et également les caractéristiques du gardien d'une grande équipe.»

Buffon doit alors juger Areola : «Selon moi, il est déjà un grand gardien ce qui veut dire qu'il peut jouer de façon stable dans une équipe comme le PSG ou dans une équipe qui peut arriver à gagner la Ligue des Champiosn parce qu'il a le physique et également les caractéristiques du gardien d'une grande équipe.» À Nîmes, on a même vu Buffon coacher Areola et il s'explique : «A Nîmes, cela a été particulier parce qu'à la différence des stades où j'ai joué, le banc était prêt du terrain. J'aime bien ça parce qu'il te fait vivre le match directement avec tes coéquipiers. Au lieu de rester 90 minutes assis, j'aime bien participer et pouvoir si possible donner un coup de main à mes coéquipiers.»

Le présentateur de l'émission lui fait remarquer qu'il semble déjà être dans la transmission de son savoir et l'Italien est un peu gêné : «Nous sommes en train de parler de moi et, pour dire la vérité, je n'aime pas parler de moi-même. Mais je dois être sincère : dans ma vie et surtout dans les dernières années lorsque tu deviens plus âgé et plus altruiste, la chose que j'ai mise en avant en faisant ce choix, c'est d'aller là-bas (en France) et être le plus sympa et le plus humble de tous, te faire respecter. Je ne veux pas arriver et donner des ordres, dire que je suis Buffon, etc. Je suis comme tous les autres et si je veux être mieux considéré, ce sera aux autres d'en décider, pas à moi. C'est ma façon de vivre et de me proposer.» L'émission montre alors un extrait d'interview de Thiago Silva expliquant que Buffon pousse les autres joueurs dans le vestiaire. 

Mbappé, crack

«Mbappé a une carrière incroyable devant lui.»

Le cas de Cavani, actuellement en méforme, est abordé et Buffon est logiquement sollicité sur ce thème : «Je pense que c'est un joueur qui a besoin de sentir que le match est important pour donner un coup de griffe. Avec Naples, cela pourrait être un match pour lui.» Après Cavani, place à Mbappé dont le maillot est l'un des rares qui trônent dans l'hôtel familial en Italie : «Dans mon panthéon personnel ? Certainement ! Comme je l'ai dit il y a quelques jours, si Kylian maintient l'envie d'être le numéro 1 ou celle d'être un grand champion et a l'humilité de travailler, il a une carrière incroyable devant lui. Quand je dis incroyable, je ne parle pas d'une carrière de champion, mais d'une carrière d'un joueur top dans l'histoire. Ceci est le plus grand obstacle car il est encore très jeune et faire 15 ans avec la bonne mentalité dans la tête, ce n'est pas une chose facile, cela comporte une dépense d'énergie énorme. Mais je lui ai dit car je sais qu'il peut le faire et qu'il va trouver ça sur sa voie et il doit avoir la force de passer outre.»

Les autres gardiens évalués

L'émission enchaîne ensuite sur une interview de Hugo Lloris dans laquelle le Français a des mots très sympathiques pour l'Italien et ce dernier commente les perfs du gardien des Bleus à la Coupe du Monde 2018 : «Je l'ai déjà dit mais il aurait mérité le titre de meilleur gardien de la Coupe du Monde. Pour moi, il a fait une Coupe du Monde exceptionnelle et je n'ai pas compris pourquoi il n'était pas dans l'équipe type. Courtois a fait une très grande Coupe du Monde mais Lloris aussi et il a gagné. J'ai trouvé ça étrange.»

Buffon est ensuite questionné sur son top 3 actuel à son poste et il se confie : «Je regarde vraiment de façon différente au cours des 5 ou 6 dernières années par rapport à avant. Auparavant, ce qui frappait dans un gardien, c'était la façon dont il volait, dont il arrêtait. Maintenant, j'aime beaucoup regarder ce qu'il arrive à transmettre à une équipe, quel genre de figure il est sur le terrain. Selon moi, le gardien important, c'est celui-là, celui où tu te sens rassuré quand tu retournes et que tu le vois à sa place. Cela dépend de comment tu es sur le terrain. Vous voulez trois noms ? (Il soupire) Je ne suis pas un politicien, je vais en dire trois et en oublier cent ! Donc, je dois dire Neuer, certainement, De Gea et Oblak. Il y en a d'autres comme Courtois, Navas, c'est une période où il y a des gardiens très forts et c'est dommage de devoir en choisir trois.»

Pierre Ménès fait remarquer à Buffon que De Gea a par exemple complètement raté son Mondial et le portier commente : «Oui, il n'a pas fait une très bonne Coupe du Monde mais c'est un gardien qui a toujours un rendement très important à travers les saisons. C'est un gardien confirmé désormais.» Le CFC enchaîne sur les premiers pas de Henry à Monaco puis la victoire de Montpellier face à Bordeaux sans solliciter Buffon, soudainement spectateur après avoir beaucoup parlé jusque-là.

L'émission lance l'avant-match de Nice/OM avec une question sur l'enfant terrible Mario Balotelli : «Oui, il m'écoute quand je parle (rires). Nous parlons d'un joueur qui a eu et qui a toujours un grand talent. Comme toutes les personnes qui sont ici et vivent dans ce monde, sa propre chance ne dépend que de la façon dont il peut utiliser son talent. Il a réussi par moments, il ne l'a toujours utilisé de la façon la plus juste selon moi parce qu'il pouvait faire des choses incroyables, il a un grand potentiel.»

PSG/OM et fin d'émission

Après Nice, Marseille jouera face au PSG dimanche prochain et Buffon est lancé sur ce match : «Je ne sais pas si je vais jouer. Le coach va nous appeler dans quelques jours, comme il l'a fait il y a un mois et demi, et il va nous dire plus ou moins les matches qu'on va jouer. En Ligue des Champions, je serai à nouveau disponible à Naples mais je n'ai aucune nécessité sinon celle d'être un point fort de l'équipe, sur le terrain quand je joue ou à l'extérieur de celui-ci.» Il est expliqué à Buffon que PSG/OM est un match à part en France : «Oui, j'en ai beaucoup entendu parler et il y a une forte rivalité. Disons comme Juve/Inter ou Juve/Naples. Juve/Naples, c'est une grosse rivalité maintenant.»

La dernière question posée à l'Italien est une comparaison entre la Ligue 1 et la Série A, ce qu'il fait bien volontiers : «Selon moi, c'est plus physique mais, sur certains aspects, on privilégie la technique. En Série A, il y a un aspect technique exacerbé et un aspect tactique exacerbé. Parfois, le spectacle en paye le prix. Quand tu viens voir le PSG, tu vois que Neymar peut toujours montrer les qualités qu'il a. Mbappé et Di Maria, pareil, parce qu'il y a un football qui te permet de montrer ce que tu sais faire. Et les gens aiment ça.»

«En France, je suis très bien»

Interrogé sur la possibilité de le revoir l'an prochain sur le plateau de l'émission, Buffon finit par un petit clin d'oeil : «Cette chance existe mais je veux vivre semaine après semaine. À 40 ans, il est juste que je vive petit à petit. Pour le moment, je pense à arriver à Noël, ce qui devrait être bon (rires). En France, je suis très bien, je ne sais pas pourquoi, peut-être cette rivalité avec l'Italie, mais j'ai en tout cas rencontré des gens vraiment très gentils, très bien élevés. Je suis allé en Bretagne, sur la Côte d'Azur, en Normandie et la France est vraiment exceptionnelle. Cela m'a fait vraiment plaisir de découvrir ça.»


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