Article 

Cavani: «Avec Neymar, il ne s’est rien passé de spécial»

Publié le mardi 2 janvier 2018 à 15:07 par Julien Peschaux
Edinson Cavani était de passage dans sa ville natale de Salto en Uruguay à l’occasion d’un match caritatif, et dans une interview accordée au journal Uruguayen Ovacion, il a donné quelques vues sur l’année passée et celle, excitante à vivre, qui s’annonce pour lui, entre objectifs ambitieux avec le PSG et une Coupe du Monde à jouer cet été avec l’Uruguay en Russie.

Edinson Cavani est né à Salto en Uruguay et il y était de retour à l’occasion d’un match caritatif, juste le temps également pour lui de dire quelques mots au journal Uruguayen Ovacion, à qui il s’est exprimé sur l’année passée, les grands desseins du PSG et la campagne de Coupe du Monde de cet été avec l’Uruguay en Russie.

Si l’attaquant du PSG a d’abord évoqué l’importance pour lui d’être là, dans sa ville natale pour un match de bienfaisance, il a également mis en avant l’aspect régénérateur qu’a cette visite annuelle pour lui : « C’est comme un retour à la terre pour moi et j’en profite un maximum à chaque fois que je le fais à cette époque de l’année. Être ici est comme une recharge en énergie pour continuer. »

Loin des clichés du footballeur fasciné par la jetset et les paillettes, Edinson Cavani privilégie définitivement le retour aux sources : ce qui est important pour lui, c’est d’ « aller à la campagne, être avec mes proches, la famille, les amis ». Il veut avant tout « respirer un peu » et passer du temps dans sa ville natale, comme il le décrit au journal uruguayen : « c’est la ville où sont tous ces lieux où j’ai grandi et, à chaque fois que je passe par ici je suis vraiment très ému parce que tu te souviens de tout le chemin que tu as parcouru depuis que tu es enfant, et revoir les gens qui m’ont vu grandir est très sympa. »

Il ne pourra pas passer outre un retour sur une année 2017 faramineuse pour lui en termes de buts (53 buts, toutes compétitions confondues), mais comme d’habitude, El Matador refuse de s’arrêter aux statistiques, arguant que la santé est la chose la plus importante pour réussir une saison : « Sincèrement, pour le bilan, j’essaie d’aller un peu loin que les buts, parce que cela m’intéresse véritablement d’être titulaire à chaque match, dans le quotidien, bien s’entretenir, être à la disposition des entraîneurs. Il s’agit toujours de donner le meilleur pour pouvoir aller me coucher la conscience tranquille, et là où je suis vraiment content de cette année, c’est d’avoir pu être en bonne santé, sans blessures, avoir pu jouer les matchs et avoir été à la hauteur. Les buts viennent de là. »

Si cela lui « procure beaucoup de joie » de marquer autant de buts, c’est « surtout de la confiance ». Et il va en avoir besoin, car de grandes échéances attendent l’Urugayen en 2018 : « De belles choses sont à venir, oui. Mais comme je dis toujours, ce qui s’est passé, il faut le laisser derrière en se rappelant que c’était beau, bien sûr. Il faut voir quelles ont été les choses qui nous amené à réussir, pour poursuivre sur le même chemin. » 

Pas question pour lui de revenir sur le négatif de cette année, il veut continuer d’avancer, progressivement, se servant de sa réussite en club pour arriver au top au Mondial avec sa sélection et fondant sa pensée sur le collectif, encore et toujours : « Aujourd’hui il faut regarder devant, pas après pas. En France nous sommes en train de nous battre pour le championnat et les coupes, nous avons un huitième de finale de Ligue des Champions qui ne sera pas du tout facile mais qui représente un super défi pour accomplir un grand objectif de groupe, et ce sont les choses qui te donnent la régularité sur le terrain pour ensuite arriver de la meilleur manière possible au Mondial avec la sélection. »

Quand on lui demande s’il n’est pas obsédé par la Coupe du Monde, la réponse est sans équivoque, privilégiant le présent : « Ce n’est pas que je n’y pense pas. Il faut juste isoler certaines choses parce que le présent, c’est que nous sommes qualifiés et cela ne vaut pas la peine de penser à quelque chose qui va arriver dans six mois. Alors que si je me concentre bien sur mon club, à être bien pour les compétitions qu’il me reste à jouer avec le PSG, qui sont celles qui vont me donner la régularité dont j’ai besoin pour être bien quand il faudra que je joue avec la sélection. »

La polémique de l’histoire des pénaltys avec Neymar est désormais loin pour lui et il la minimise : « On créé ou on invente des histoires qui n’existent pas. Ce qui est important c’est l’objectif du groupe. Il faut que nous travaillions et jouions pour atteindre les buts de l’équipe. ». Rien de dramatique, à ses yeux : « Avec Neymar, il ne s’est rien passé de spécial, de tout ce que l’on a dit. Ont été grossies de nombreuses choses qui se sont passées sur le terrain et qui auraient dû y rester, car le football  est comme ça. »

Enfin, si on lui demande s’il ira avec l’Uruguay pour remporter la Coupe du Monde, l’attaquant du PSG se montre tout de même ambitieux, se basant sur les forces de l’équipe : « Nous nous déplaçons toujours pour gagner. Sincèrement nous y allons avec l’objectif de gagner tous les matchs. En sélection il y a un groupe très bon et uni, avec beaucoup de respect entre nous ». 

Mais il n’a pas encore de recette miracle pour gagner le prestigieux trophée avec la selección : « Le Mondial est le rêve de tous les uruguayens et nous avons beaucoup d’espoir, mais nous savons qu’il faut que nous prenions les matchs les uns après les autres, en voyant comme cela se passe pendant le tournoi. »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 

News 

Aujourd'hui

jeudi 28 mars

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee