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Cavani : «Il y a des critiques mais aussi beaucoup de gens qui aiment cette équipe»

Publié le mardi 8 novembre 2016 à 14:09 par Philippe Goguet
Edinson Cavani a accordé une interview à beIN Sports après avoir reçu son trophée de joueur du mois de septembre. Il revient notamment sur son rôle d'attaquant ou sur Unai Emery.

Son trophée de joueur du mois de septembre :

«C'est un trophée qui me rend heureux. Il récompense mon bon travail. Obtenir cette distinction est quelque chose de très beau. C'est une reconnaissance de l'UNFP, des supporters. Cela me touche vraiment.»

Ses souvenirs de jeune footballeur :

«Plus que des cadeaux, plus que des maillots, il y a dans ma tête beaucoup de moments, de souvenirs de mon enfance et c'est ça qui me remplit le coeur, qui me donne envie d'avancer parce qu'il y a beaucoup de gens de mon enfance qui ont contribué à ce que je suis devenu aujourd'hui comme footballeur. »

L'Uruguay :

«Je pense que c'est un peuple fier, un peuple fort avec un sens du sacrifice, du dévouement, qui a su lutter pour ses idéaux et qui a toujours été confronté à des situations difficiles et complexes.»

Le début de saison du PSG :

«Il y a eu un changement d'entraîneur, de staff technique, de joueurs. C'est une nouvelle façon d'appréhender le football. C'est différent, nous devons tous nous adapter à ces changements et c'est ce qu'on fait. Je pense que c'est en fin de saison qu'on pourra faire un bilan et voir si les objectifs ont été atteints.»

Les différences entre Emery et Blanc :

«Je ne sais pas s'il y a des points particuliers à soulever. Ce que je peux dire, c'est qu'il y a des différences dans l'idéologie du jeu, dans leur manière d'interpréter le football. Et nous, les footballeurs, nous sommes aux ordres du groupe, du staff technique.»

La relation d'Emery avec son groupe :

La question est posée en reliant avec l'interview d'Emery dans laquelle il explique qu'il doit obtenir le respect de son équipe.

«Je ne crois pas qu'il faille gagner pour obtenir le respect de l'équipe. Le respect est là, nous savons parfaitement que c'est un grand entraîneur. Gagner peut t'apporter de la tranquilité, les bons résultats te donnent de la tranquillité mais pas de respect. En tout cas pour moi, dans ma vie, dans ma famille, le respect vient en premier, il faut d'abord respecter pour être respecté.»

Ce qu'il a en tête dans la surface adverse :

«Marquer. Marquer le plus vite possible parce que c'est notre rôle, c'est ce que nous apportons à l'équipe pour gagner. Bien souvent, il n'y a rien qui me passe par la tête. Quand j'arrive dans la surface, tout n'est qu'instinct, l'instinct de l'attaquant. Cela vient tout seul. D'autres fois, en revanche, je réfléchis, je pense à plein d'autres choses : comment marquer ce but ? Mais d'autres fois, c'est vraiment une question d'instinct, je suis devant le but et je conclus sans avoir vraiment réfléchi.»

Comment il peut encore progresser :

«Je pense que nous avons atteint beaucoup d'objectifs, nous avons gagné beaucoup de titres durant ces quatre ou cinq dernières années, et c'est très bon pour le PSG. Mais il y a d'autres objectifs très importants à atteindre. Je crois que le club peut continuer de progresser, veut continuer à progresser et j'espère pouvoir faire partie de cette progression. Je ferai de mon mieux pour continuer de m'améliorer et obtenir de grands résultats.»

Les critiques qui le touchent :

«Je pense que les critiques font partie du football. Les seuls à qui je dois rendre des comptes sont mes coéqupiers qui sont sur le terrain avec moi, avec qui je m'entraîne tous les jours, ainsi qu'à mon entraîneur qui me donne sa confiance à chaque match. C'est grâce à ça que je rentre tranquille chez moi, que je dors sur mes deux oreilles parce que je sais que j'ai tout donné, que j'ai donné 100%. Les critiques font partie du football, elles font partie du spectacle, du cinéma, etc. Elles font partie du quotidien. Mais l'important est de savoir que le travail paye toujours. Autre chose, je sais qu'il y a beaucoup de critiques mais je sais aussi qu'il y a beaucoup de gens qui aiment cette équipe, qui aiment Cavani et qui lui souhaitent le meilleur. Cela aussi, ça me donne de le force, de la force pour continuer mon chemin.»

Ce qu'il a en tête quand il rate une grosse occasion :

Son loupé face à l'OM introduit la question.

«La première chose qui me passe par la tête lorsque je rate un but, c'est l'équipe. Je me dis que ce but aurait pu donner la victoire à l'équipe. Surtout dans un classique, une rencontre si importante. Il y a d'autres situations, lorsque ton équipe mène 3 à 0 et que tu rates une occasion, c'est plus tranquille, c'est différent en tout cas. Il n'y a pas autant de sensations. Bien sûr, on a de la déception vis-à-vis de soi-même mais rater une occasion comme celle du classique, tu penses à tout, que c'était un but important pour gagner, pour donner de la joie à toute l'équipe, aux supporters. C'était un classique à la maison. C'est donc un mélange de sentiments assez vilains. Si on dort après un match pareil ? Oui, au final, on arrive à s'endormir, mais on revoit l'action mille fois dans sa tête. C'est difficile...»

L'entretient se conclut par quelques mois en français : «Je voudrais dire merci à l'UNFP parce que c'est très important pour les joueurs.»


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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