Cavani : «Quand j’étais enfant, je ne regardais pas beaucoup le foot»

Son choix du PSG en 2013 :

«J’avais la même vision que le club, l’ambition et le désir de réaliser de grandes choses avec le Paris Saint Germain. Un club qui m’avait fait confiance, qui avait tout mis en place pour me faire venir. Ils avaient un projet riche en objectifs et, sincèrement, cela m’attirait. Cela m’attirait car le club voulait grandir. Que son histoire grandisse et atteigne des choses, des titres. Ce sont des objectifs qui sont les plus beaux dans le football et même dans n’importe quel sport que d’atteindre des buts collectifs. Pour moi les objectifs d’équipe sont les plus beaux. Et à ce moment là, il était question de ça : de pouvoir gagner la Ligue des Champions, tout ça m’a attiré pour signer dans ce grand club. »

Son enfance en Uruguay

«On était une famille humble, on n'avait pas notre propre maison. On était un peu dans une maison et on déménageait ensuite quelques années dans une autre et ainsi de suite. Donc j’ai connu beaucoup de gens. J’ai toujours été un enfant qui savait se faire apprécier et qui avait de la proximité avec les gens, avec la famille de mes amis. Au fil du temps, cela te laisse beaucoup d’amis et beaucoup de connaissances. Aujourd’hui quand je rentre au pays, j’aime être avec eux, me rappeler de ces moments, de ces rues où j’ai marché, de ces amis que j’ai croisés. Ce sont des moments de la vie que j’ai vécu et c’est une grande joie. »

Une passion pour le foot venue sur le tard :

«Quand j’étais enfant, je ne regardais pas beaucoup le foot. Je ne le suivais pas vraiment, parce que je passais beaucoup de temps dans la rue à jouer avec mes amis, à partager avec ce groupe d’amis qui ne pensait rien d’autre qu’à s’amuser, vivre le temps présent. Ensuite j’ai grandi, j’ai eu 14-15 ans, j’étais adolescent, plus grand, et là j’ai commencé à regarder le football. Je me souviens que je regardais beaucoup le football italien et la Premier League. Le dimanche il y avait toujours un match. Tu le regardes, cela attire  ton attention, parce qu’il y avait des stades avec tout ces supporteurs, cela réveille le désir en toi. Tu commences à connaître des footballeurs, à vouloir les copier, apprendre d’eux, voir des choses qui vont te servir plus tard. »

La vision uruguayenne du football :

«En Uruguay, notre culture du foot, c’est, comment je pourrais dire cela, le pain de chaque enfant. Les gens sentent le foot et le vivent de manière très spéciale. Ce n’était pas comme en Europe. Il manque des choses, mais je crois que ces manques d’infrastructures, parfois de matériels, parfois d’endroits même pour s’entraîner, c’est ce qui te donne un plus, ce qui te stimule pour vraiment lutter pour commencer à créer en toi un esprit de lutte, un esprit de compétition. »

Un compétiteur avant tout :

«Je crois que je suis un joueur, une personne qui aime la compétition : être sur le terrain et donner le meilleur, mais on se bat uniquement contre l’adversaire. Pour moi, le seul objectif au moment d’entrer sur le terrain, c’est de lutter avec mon équipe pour battre mon adversaire. Et souvent, tu ne rends pas compte de qu’il se passe autour, parce que tu es tellement concentré que tu ne le remarques même pas. Il y a des moments particuliers où on se rend vraiment compte de ce que c’est d’être dans un stade avec tous ces gens passionnés, mais c’est de l’autre côté, celui des supporteurs. Moi je ne pense à rien d’autre que gagner, être compétitif et tout donner mon équipe et mes coéquipiers. »

La reconnaissance dont il bénéficie :

« Après tant de temps et de travail, les gens ont de la reconnaissance. On remarque qu’ils sont contents et c’est un plaisir. C’est une véritable joie pour moi, cela me motive pour continuer à travailler, pour continuer à tout donner pour ce club. Je crois que c’est l’une des choses les plus importantes, c’est le respect, quand les gens te montrent du respect. Je crois que cela vaut plus que n’importe quoi d’autre.»

Son record de buts au PSG :

«C’était un bonheur immense de sentir la chaleur des supporters, la joie de mes coéquipiers et de toutes les personnes au club. Ce moment va rester en moi à vie. C’était un moment très spécial pour moi.»