Téléfoot a consacré un reportage à David Luiz dans lequel il revient sur son parcours, de son enfance à Paris.
Son enfance
Le reportage commence par sa jeunesse avec le témoignage de ses parents dans leur maison, où ils ont fait un musée à sa gloire. On apprend qu’il a commencé très jeune avec Willian, lequel parle de David Luiz : « David a toujours été un mec joyeux et il est encore comme ça aujourd’hui. Il a toujours eu ce rêve de pouvoir jouer pour la sélection brésilienne. C’était son rêve et c’était le mien aussi mais ni lui ni moi n’aurions pu imaginer jouer un jour ensemble à Chelsea et en sélection. C’était impensable. »
Son père revient également sur cette période : « Depuis qu’il est tout petit, je le suis partout et j’ai vite compris que David avait des qualités hors-norme. »
David Luiz raconte alors une scène qui est arrivée alors qu’il avait 14 ans, bouleversant sa carrière : « Un soir, mon père m’a fait assoir à table et j’ai eu la discussion de ma vie. Il m’a demandé « Qu’est ce que tu veux faire de ta vie ? Tu veux continuer à faire des bêtises ou tu veux être un homme, un vrai ? » Je lui ai dit que je voulais jouer au foot et changer ma vie, la sienne et celle de toute la famille. Après ça, j’ai pu avoir un essai à Vitoria et j’ai demandé à ma mère de me payer le billet d’avion car c’était trop loin. »
Vitoria
Grâce à un prêt à la banque pour le billet d’avion, David Luiz se retrouve à Vitoria. Le journaliste retrouve sur place son coach de l’époque. Ce dernier ne prend alors pas de pincettes et sort les dossiers : « Tu vois cet arbre ? C’est l’arbre où il venait souvent pleurer. Il restait parfois 6 mois à un an sans voir sa famille et elle lui manquait beaucoup. Il pleurait mais il était déterminé, il voulait y arriver. »
Et le joueur de confirmer les propos : « C’est vrai que parfois je pleurais parce que ma famille me manquait vraiment. Et cet arbre, c’est marrant, j’y suis souvent allé avec Hulk qui était à Vitoria avec moi. Et on parlait de la vie, de tout. » Avant d’enchaîner sur la partie sportive : « Vous savez, ma situation n’était pas si facile et j’ai mis du temps à m’imposer, ça m’a pris presque deux ans. »
Benfica
Il part au Portugal après trois saisons à Vitoria : « Je n’ai pas réalisé que je passais d’un club de 3ème division à Benfica. Et là, il fallait que je prouve dans ce club mythique. A peine arrivé, j’ai du me défoncer. »
Jorge Jésus, son coach à partir de 2009 parle de sa transformation : « A Benfica, le club cherchait un défenseur central et c’est moi qui ais pris la décision de le placer à ce poste alors qu’il jouait latéral. Il avait des qualités physiques et techniques pour être un défenseur central de top niveau. » David Luiz confirme d’ailleurs : « Le coach m’a tellement appris sur le plan tactique. Quand on vient du Brésil, le foot c’est juste un jeu, s’amuser, s’éclater. »
C’est là qu’on apprend qu’il s’est fait pousser les cheveux parce qu’il avait froid l’hiver à Lisbonne. Oui, cela reste un reportage de Téléfoot.
Paris
On passe ensuite rapidement sur son passage à Chelsea (son père parle de la Champions League comme du « plus grand moment de sa carrière ») et Nasser Al-Khelaïfi revient sur son arrivée : « On a été très vite parce que beaucoup de grands clubs voulaient l’acheter. Il a une grande personnalité. En même pas deux mois, il commençait à parler le français, ça veut dire qu’il est intelligent. »
Et le dernier mot est pour le joueur qui confie une étonnante passion : « Si je n’avais pas été footballeur, j’aurais été prof de maths. Quand j’étais petit et que je rentrais à la maison, je lisais chaque jour des manuels de maths, j’adore les chiffres. »