Alors que la presse multiplie dernièrement les récits de tensions dans le vestiaire, Unai Emery a expliqué qu'il trouvait cela normal devant la presse.
L'Equipe multiplie les récits de tensions
C'est la cause du boycott de la presse par une partie des joueurs du PSG autour de PSG/Nice et un nouvel épisode a eu lieu ce mardi : les altercations du vestiaire parisien se retrouvent dans le journal L'Equipe. Cela a commencé dimanche matin avec le récit de la mi-temps agitée à Londres face à Arsenal. Juste avant la pause, Krychowiak fait une double erreur qui permet aux Gunners d'égaliser sur un penalty, ruinant ainsi la belle première période des Parisiens.
Les esprits s'échauffent donc selon le quotidien sportif qui raconte la scène : «Blaise Matuidi est irrité et fulmine : "A ce moment-là du match, on dégage ! On arrête de vouloir relancer à tout prix et on dégage !" La remarque ne plaît pas à Thiago Silva : "On est une équipe, on ne se critique pas !" Mais Matuidi n'est pas d'accord avec lui et le ton monte encore d'un cran au point que Krychowiak intervient et se confond en excuses pour calmer les esprits.» Pour l'anecdote, le Polonais s'excusera aussi sur les réseaux sociaux mais le bon résultat final dissipera les tensions :
Ce mardi, rebelote avec les révélations concernant le dernier PSG/Nice. On y apprend notamment que Thiago Silva a eu une petite altercation avec Younes Belhanda en rentrant aux vestiaires. Mais c'est surtout entre Parisiens que des tensions sont apparues dans le vestiaire. Après qu'Aurier ait reproché à Ben Arfa un tir plutôt qu'une passe lors du match, le milieu offensif a reproché au latéral droit de monter le ton contre lui. Kurzawa a alors pris le parti de son ami latéral et le ton est monté entre les trois avant que d'autres joueurs n'interviennent. C'est notamment le cas de Thiago Silva qui «répète depuis plusieurs semaines que le groupe doit rester uni» selon le quotidien sportif.
Pour Emery, tout est normal
Bref, le très étanche vestiaire parisien, au moins jusqu'il y a quelques mois, voit une partie de ses tensions s'étaler dans la presse et cela ne plaît pas aux joueurs. Du côté de l'entraîneur, Emery n'a pas commenté le fait que ces révélations sortent dans la presse mais il ne s'est en revanche pas du tout inquiété de ces fameuses tensions : «C'est très relatif, la tension. C'est normal, j'ai des tensions, les joueurs aussi. Les joueurs veulent gagner et ils ne sont pas contents quand ils ne gagnent pas. Après la première mi-temps (contre Nice, 0-2, score final 2-2), quand on est entrés dans le vestiaire... C'est un vestiaire avec de grandes responsabilités et très professionnel. Quand ils veulent gagner, ils veulent que tous les joueurs luttent de la même manière. C'est de la bonne tension. Tous les matches qu'on a perdus, on était tous très énervés.»
Emery : «Je ne veux pas avoir des joueurs qui ne soient pas énervés après un mauvais résultat.»
Le coach précise alors son état d'esprit : «Je ne veux pas avoir des joueurs qui ne soient pas énervés après un mauvais résultat. Dimanche, le résultat était mauvais, mais la façon dont a répondu l'équipe était très bonne. Ils ont montré à tous que l'équipe avait du caractère et du cœur. Il faut que l'on travaille les détails pour s'améliorer, c'est ça la réalité. » Et l'entraîneur parisien conclut finalement en rappelant le contexte des derniers matches : «Montpellier a été un grand accident, mais l'équipe a réagi à ça et je suis convaincu qu'elle va continuer à réagir. Il y a deux semaines, vous me disiez qu'on avait connu la meilleure semaine après le nul à Arsenal et la victoire à Lyon. Cette semaine, ce n'était pas bien, mais tout va très vite.»
Et une qualification contre Lille paraît tout de même être un bon remède pour calmer tout le monde.
