Deschamps juge le PSG, Emery, Rabiot et Kimpembe

Sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps a forcément un oeil attentif sur le PSG où évoluent quelques uns des joueurs qu'il appelle très régulièrement en équipe de France. Ce mercredi, il s'est longuement confié dans Le Parisien et le club parisien a forcément été évoqué.

Il y a peu, il a vu l'équipe parisienne détruire le Barça avec deux joueurs qu'il a appelés en bleu pour la première fois, Adrien Rabiot et Presnel Kimpembe, et le sélectionneur se prononce sur leurs avenirs respectifs : «Adrien est en constante progression. Il totalise déjà plus de 100 matchs en L 1 (108) et une vingtaine en Ligue des champions (22). C'est exceptionnel à son âge (21 ans). Kim, je l'avais appelé en octobre. Il bénéficie d'un temps de jeu conséquent malgré la concurrence. Il dégage beaucoup de sérénité. Il a toutes les qualités requises pour le haut niveau.»

Encore en course dans les quatre compétitions, le PSG va devoir se battre pour le titre et Deschamps donne son avis dans cette course : «Les Parisiens sont armés pour, mais ils n'ont pas de garanties. Pour l'heure, Monaco est devant et Nice n'a pas volé ses 59 points. Il y aura forcément deux déçus. Le PSG est supposé poursuivre l'aventure en Ligue des champions. Comment va-t-il négocier le calendrier ? Il y a beaucoup d'interrogations auxquelles nul ne peut répondre.» Quant à la Champions League, Deschamps voit grand pour Paris : «Au début de chaque saison, huit équipes, au moins, caressent cette ambition et sept ne vont pas y parvenir. Paris a le potentiel pour gagner cette épreuve.»

Derrière ce PSG, c'est aussi le travail d'Unai Emery qui est jugé et le sélectionneur national a donc donné son avis sur l'entraîneur basque : «Laurent (Blanc) avait accompli un excellent travail récompensé par de nombreux titres nationaux, mais Paris avait coincé, à chaque fois, en quart de finale de la Ligue des champions. Emery l'a remplacé. Il a pu y avoir, en début de saison, un peu de défiance à son adresse. Désormais, les résultats valident sa méthode. Il fait du bon boulot avec des idées différentes. Ibra parti, Cavani semble libéré. Il donne sa pleine mesure et se révèle plus efficace que le Suédois.» 

Fin politicien du football, Deschamps va aussi s'éviter un petit conflit en refusant de comparer avec le PSG de Blanc, son prédécesseur à la tête des Bleus : «Je n'aime pas comparer. Il était fort la saison passée, il l'est aussi cette année.»