Dans une longue interview accordée à Marca, Angel Di Maria a fait le point sur son début de saison et est revenu sur sa période madrilène. Il a aussi évoqué son entraîneur, son président et quelques uns de ses coéquipiers.
Son adaptation au groupe du PSG :
« La vérité, c'est que je m'adapte petit à petit. Ils m'ont ouvert les portes dès le premier jour et cela m'a beaucoup aidé, moi et ma famille. Cela m'a permis de me sentir bien rapidement mais cela prend un peu de temps et cela va aller de mieux en mieux.»
Son adaptation au jeu du PSG :
« Ce n’est pas simple d’arriver dans un club et de bien se comprendre avec les joueurs ou le système de jeu dès le premier jour. Je vais y arriver petit à petit, comme dans chaque club. A Madrid, on jouait beaucoup en contre-attaque, plus vertical. On avait la balle mais on cherchait la contre-attaque parce que cela correspondait aux caractéristiques des joueurs. Ici, on touche la balle, on joue court, on contrôle le ballon et je dois m'adapter. On est plus dans un style barcelonlais parce que nous avons les joueurs pour le faire. Les choses se passent bien. Lors du dernier match [contre Saint-Etienne (4-1)], je me suis senti très à l’aise. J’avais parlé avec l’entraîneur et il m’avait dit de garder plus la balle et de moins jouer dans la verticalité. Et je pense que cela s'est bien passé. Ma position ? Je me suis toujours adapté. Je jouais à droite avec Mourinho et cela se passait bien.»
Gagner la Ligue des Champions avec le PSG ?
« C’est possible. Le PSG a les joueurs pour et c'est quelque chose dont le club a besoin. Mais pour la gagner, il faut un peu de chance. Je l’avait dit à Madrid et le temps m’a donné raison. Le but de Sergio Ramos [à la dernière minute de la finale 2014 contre l'Atlético], c'était cette part de chance. L'équipe a assez de qualités, les gens veulent faire de grandes choses mais nous avons besoin de cette part de chance. [...] Je signe pour une finale dans laquelle se trouvera le PSG. Ce serait quelque chose d’incroyable. Que ce soit contre le Real Madrid ou qui que ce soit d’autre. »
Real Madrid/PSG, son retour à Bernabeu :
« Mardi, on ira à Madrid pour gagner dès la première minute du match. Il y aura une équipe qui voudra gagner et cherchera à avoir le ballon. Nous sommes deux rivaux avec beaucoup de potentiel, nous travaillons beaucoup et nous voulons gagner le match, comme sur tous les terrains. Fêter mon but si je marque ? Je l’ai déjà dit, je ne célébrerai pas un but par respect pour les fans et mes anciens coéquipiers. »
Son départ du Real Madrid :
« J’ai quitté le Real dans un beau moment, après avoir gagné la Décima. L'ovation lors du dernier match fut très spéciale. Je ne remercierai jamais assez les supporters pour ce qu’ils m’ont donné. J’ai toujours voulu rester au Real Madrid, mon intention n’a jamais été de partir. Mais ce sont des choses qui arrivent dans le football. Et je suis parti sous une ovation. J’ai donc la conscience tranquille ».
Son avis sur Laurent Blanc et Nasser Al-Khelaïfi :
« Laurent Blanc ? Je suis très reconnaissant. Il m’a appelé quand il était en vacances pour me dire qu’il avait besoin de moi. Je suis heureux de travailler avec lui. Nasser Al-Khelaïfi ? Il a eu confiance en moi dès le début, il a toujours voulu me faire venir et je suis très reconnaissant de tout ce qu’il a fait pour me faire signer.»
Son avis sur Cavani, Ibrahimovic et David Luiz :
« Cavani est un grand attaquant et un bon mec. Je suis heureux de jouer avec lui, c’est un attaquant exceptionnel. Il veut toujours marquer, aider l’équipe et réaliser de grandes choses. Ibrahimovic ? Avoir joué avec les meilleurs me rend fier. Je n’ai plus à chercher, j’ai joué avec tous les meilleurs. Il me manquait de jouer avec Ibra et aujourd’hui je suis à ses côtés. Je ne sais pas s’il va s’en aller mais je vais essayer de profiter un maximum de cette saison avec lui. David Luiz ? C’est un très bon ami, j’ai passé des années importantes avec lui à Benfica. Il a été celui qui m’a aidé à m’adapter. J’ai partagé beaucoup de choses avec lui ».
NB : Propos recueillis par Marca.
