Avant Barcelone/PSG, Julian Draxler s'est confié au média anglo-saxon ESPN. Il évoque notamment le match à venir mais aussi ses premiers pas à Paris.
Avant un Barcelone/PSG qu'il devrait débuter sur l'aile gauche, Julian Draxler s'est longuement confié au média anglo-saxon ESPN. Il est notamment revenu sur le match aller qu'il qualifie de «spécial», a donné son avis sur le retour et la MSN mais aussi parlé de la qualité de l'effectif et de son intégration.
«Quand vous jouez Barcelone en Champions League, c'est déjà une nuit spéciale.»
Lors du match aller, Draxler a brillé de mille feux avec un but et des actions de classe et il revient sur cette folle nuit : «Le match n'est pas fini mais c'était spécial. Quand vous jouez Barcelone en Champions League, c'est déjà une nuit spéciale. Et quand vous les battez, ce n'est pas seulement une nuit spéciale pour moi mais aussi pour toute l'équipe, toute la ville et les supporters. Donc c'était vraiment un de mes meilleurs matches joués jusque-là.»
Concernant, le retour, il avoue son impatience de jouer dans un stade qu'il va découvrir : «Mais, à mon avis, nous ne devrions pas être trop à l'aise parce qu'il y a eu d'autres équipes qui ont perdu 5-0 au Camp Nou. C'est un stade spécial, il y a déjà eu des nuits spéciales. La Ligue des Champions est la plus grande compétition de club donc tout le monde rêve de matches comme celui-ci. Le PSG contre Barça, je crois qu'on ne peut pas faire mieux donc je suis vraiment pressé d'être au match.»
En face, c'est la fameuse MSN (Messi/Suarez/Neymar) que le PSG va devoir gérer et Draxler ne s'inquiète pas vraiment : «Pour moi, ce n'est pas difficile (de jouer contre eux) parce que je suis attaquant. Je ne veux pas être défenseur contre eux mais je pense que nous avons montré lors du match aller que nous avons la qualité pour les arrêter. Bien sûr, ce n'est pas facile au Camp Nou et c'est peut-être la meilleure attaque du monde. Ils peuvent tout faire mais nous sommes préparés.»
«C'est sûr qu'ils auront des opportunités pour marquer, vous ne pouvez pas toujours les stopper.»
Le plan de jeu du PSG ne se limitera pas à défendre et Draxler, comme Matuidi ou Emery en conférence de presse ce mardi, l'explique très bien : «Si les attaquants ne reçoivent pas la balle, ils ne peuvent pas marquer. Ce n'est pas facile parce que vous ne pouvez pas stopper une équipe comme Barcelone pendant 180 minutes. Donc c'est sûr qu'ils auront des opportunités pour marquer, vous ne pouvez pas toujours les stopper. Mais nous allons essayer de trouver notre place sur le terrain et, si nous marquons, nous avons une bonne chance de passer.»
«Le coach nous dira quoi faire, j'aime travailler avec lui.»
Et l'Allemand avoue se régaler dans l'effectif parisien : «La qualité sur le terrain est incroyable. Quand vous voyez Verratti au milieu, à quel point Blaise Matuidi est fort mentalement et bien sûr Cavani qui a déjà marqué 32 buts, cela montre juste la qualité de l'équipe et je suis fier d'en faire partie. Le coach nous dira quoi faire, je trouve qu'il a une bonne compréhension tactique et j'aime travailler avec lui. C'est vraiment un bon coach et j'espère que nous pourrons le voir en fin de saison avec quelques titres à célébrer ensemble.»
S'il est aussi à l'aise, c'est aussi parce que son intégration a été rapide. L'ailier allemand parle déjà le français et s'explique : «J’ai toujours apprécié la culture française. A Wolfsburg, j’étais assis à côté de Dante (aujourd'hui à Nice et francophone) et Josuha Guilavogui dans les vestiaires et ils parlaient toujours en français alors j’écoutais et j’essayais d’apprendre la langue. J’apprécie la mentalité, j’aime la musique, j’aime la ville de Paris et les gars dans ce vestiaire sont fous ! Donc c'était facile de m’intégrer.»
Aujourd'hui, tout va bien à Paris pour le joueur de 23 ans et il confirme cette très bonne passe : «Le PSG joue le football que j’aime jouer. Je savais que j’étais fait pour cette équipe. Quand je suis arrivé ici, j’ai pu respirer à nouveau après six mois très difficiles à Wolfsburg.»
