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Emery évoque les difficultés du PSG face aux équipes défensives

Publié le jeudi 9 février 2017 à 16:53 par Philippe Goguet
Le match face à Lille a confirmé la tendance pour le PSG. Paris affronte des équipes défensives et l'équipe d'Emery peine à se sortir de ce genre de situation. Ce jeudi, l'entraîneur du PSG a évoqué ce souci.

Le scénario de la victoire face à Lille a un peu fait passer au second plan les 70 premières minutes de la rencontre au cours desquelles les Parisiens se sont cassés les dents sur la muraille lilloise et Unai Emery est revenu sur ce problème récurrent de ses troupes. L'entraîneur basque a admis que son équipe devait travailler ce genre de situations.

Lille, une équipe venue pour défendre

Unai Emery a tout d'abord commencé par rappeler que l'adversaire est libre de ses choix stratégies : «Avant toute chose, j’ai du respect pour toutes les équipes et leur façon de jouer contre nous. Ils pensent que nous sommes plus forts, plus grands et qu’ils peuvent gagner contre nous avec beaucoup d’envie ou avec un positionnement tactique différent de ce qu’ils font normalement. C’est une chose que nous apprenons de ce match, de beaucoup de matches.»

«Quand ils sont avec le ballon, ils nous le donnent pour continuer à défendre et jouer en transition.»

Il s'est ensuite attardé sur la façon de jouer des Lillois : «Comme je l’ai dit après le match et après analyse, c’était une équipe qui ne joue qu’en défense et n’attaque qu’en transition. Et nous avons arrêté toutes les transitions de l’équipe adverse. Toutes, à tous les matches. Quand ils sont avec le ballon, ils nous le donnent en le mettant loin et ne travaillent pas pour gagner le second ballon à la récupération, ils nous donnent le ballon pour continuer à défendre et jouer en transition. Notre transition défensive contre Lille a été très bonne. Après, comment attaquer contre une équipe qui défend bien ? C’est ce que nous devons améliorer.»

«Quand nous avons marqué le 1er but, l’adversaire a joué pareil.»

Mais si les choses doivent être améliorées comme il le concède, il a relevé des points positifs face au LOSC : «Nous avons fait beaucoup de tirs, de centres, de corners, d’attaques, provoqué des fautes mais il n’y a pas eu toute l’efficacité dans la dernière passe ou nous n’avons pas bien occupé les petits espaces durant les 90 minutes du match. Mais nous avons fait un match avec de la maîtrise durant toute la partie.» Mais il a aussi regretté l'attitude adverse : «Normalement, si tu marques en 1e mi-temps ou en début de 2e mi-temps, bien sûr que cela va s’ouvrir. Mais quand nous avons marqué le 1er but, l’adversaire a joué pareil, il n’a pas changé le rythme, pas ouvert plus le jeu ni attaqué différemment. Pareil. Et nous avons fait une erreur, une erreur qu’ils ont bien exploitée en marquant un but que l’arbitre aurait pu refuser avec la faute (sur Areola). C’est pour que ça nous apprenons de ça et je respecte beaucoup.» 

Du travail et une autre attitude adverse attendus

Pour autant, il refuse d'imaginer que ce scénario va se produire à tous les matches de son équipe : «Nous avons besoin de travailler, nous l’avons fait hier, aujourd’hui et nous allons continuer de le faire. Demain, je pense que ce sera un match différent car je crois que les Girondins de Bordeaux sont une équipe qui aime jouer l’attaque. Ils vont défendre mais ils vont presser plus haut contre nous et ils sont dans un bon moment avec beaucoup de confiance donc ils vont jouer. C’est un match différent.»

«Bien sûr qu’on va travailler pour les équipes qui jouent plus bas.»

Si rien ne dit que Gourvennec n'adoptera pas la même stratégie, il ne s'avoue pas vaincu et répète son respect pour l'adversaire : «Mais beaucoup de matches sont comme mercredi ou de nombreux autres à la maison, bien sûr qu’on va travailler pour les équipes qui jouent plus bas, avec les transitions ou en attendant une erreur de notre part. On va travailler pour ne pas faire d’erreurs et continuer à progresser contre ces équipes. Mais je les respecte et je comprends que les équipes du championnat jouent avec beaucoup d’envie contre le PSG. C’est un match important pour les supporters et pour démontrer qu’ils peuvent gagner contre nous. C’est normal.»

Verratti, un gros manque pour faire face à ce genre de situation ?

«S’il manque un joueur et que nous ne pouvons faire ça, ce n’est pas bon pour l’équipe.»

Face à ce genre d'adversaire, l'absence de Verratti s'est régulièrement faite ressentir mais l'entraîneur n'a pas voulu entrer dans ce débat : «Nous avons besoin de travailler la maîtrise de l’équipe avec tous les joueurs. S’il manque un joueur et que nous ne pouvons faire ça, ce n’est pas bon pour l’équipe. Je crois que l’équipe est préparée pour jouer avec tous les joueurs. Après, la condition de quelques joueurs est très importante pour l’équipe. Quand Verratti est blessé, je crois que Thiago Motta, Rabiot, Matuidi, Nkunku, Krychowiak, Lo Celso ou Pastore quand il est bien sont des joueurs capables de faire ça.»

Malgré ce discours impliquant tout son groupe, Emery va quand même faire de l'Italien un joueur à part dans l'effectif, notamment parce que capable de jouer avec tout le monde : «Après, si Verratti est bien, ses prestations sont bonnes pour l’équipe dans la maîtrise avec sa capacité, sa qualité, sa complémentarité avec Motta vu qu’ils se connaissent très bien depuis des années. Mais aussi avec Rabiot et Matuidi et il peut aussi bien faire avec Pastore. Il peut aussi avancer pour progresser avec d’autres capacités mais il peut aussi jouer ensemble avec Krychowiak et Lo Celso.»

Cela tombe bien, l'Italien revient pour Bordeaux/PSG.


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