Alors que Marco Verratti va être absent pendant une quinzaine de jours, Unai Emery a expliqué devant la presse comment gérer son absence. Il a donné des solutions individuelles comme collectives.
Revenu en très grande forme ces derniers temps, Marco Verratti va être absent pendant une durée de quinze jours environ, ratant donc le très gros choc de dimanche soir face à l'AS Monaco, et Unai Emery a forcément évoqué cette situation ennuyeuse pour le PSG à la veille du match. Il a défini deux types de solutions pour répondre à cette absence, une collective et une plus individuelle.
Une réponse collective attendue
«Nous voulons maintenir l’esprit de l’équipe, avec un joueur ou un autre.»
Interrogé sur l'absence de Verratti, l'entraîneur du PSG a tout d'abord, et de lui-même, mis en avant une réponse collective à cette absence de l'Italien : «Nous voulons maintenir l’esprit de l’équipe, avec un joueur ou un autre. Après, il y a la capacité et la qualité individuelle et il est clair que chaque joueur donne une capacité et une qualité différentes. Mais pour l’esprit et l’idée de l’équipe, vu la façon dont nous travaillons, nous avons besoin que l’équipe maintienne ce jeu avec les autres joueurs. Si tu attends seulement d’un joueur ou de quelques joueurs sur le terrain, c’est difficile parce que la possibilité d’être blessé existe.»
«Si Pastore n’est pas là, il est important que les autres fassent son travail. C’est pareil avec Verratti.»
Pour appuyer sur cet exemple d'un blessé à remplacer, il a alors cité l'autre grand absent de PSG/Monaco : «Par exemple un joueur important comme Pastore a raté beaucoup de matches et cela fait des mois qu’il n’est pas prêt pour l’équipe. C’est un joueur important avec sa capacité, oui, mais s’il n’est pas là, il est important que les autres fassent son travail. C’est pareil avec Verratti, c’est un joueur important mais quand il n’est pas prêt ce sont les autres qui ont l’opportunité de maintenir l’esprit et la qualité de l’équipe, une équipe capable de jouer ensemble et de surmonter les difficultés des adversaires.»
Rabiot, la solution de l'évidence
«Rabiot et Verratti ne sont pas beaucoup différents.»
Relancé sur le nom du probable remplaçant, à savoir Rabiot, Emery ne va pas se cacher et avouer qu'il risquait d'en faire le joueur qui va prendre la place de l'Italien : «Rabiot est un joueur prêt à jouer avec de la qualité à cette position, capable de bien faire les choses pour aider l’équipe à gagner. Différent ? Oui mais il a la capacité à amener autre chose. Les deux sont capables de jouer avec le ballon, de faire le pressing, de combiner avec d’autres coéquipiers. Après, ils ont des caractéristiques différentes d’un joueur à l’autre sur le terrain mais il n’y a pas beaucoup de différences (entre Rabiot et Verratti). Matuidi et Marco, oui, ils sont très différents. Matuidi et Rabiot sont aussi très différents. Mais Rabiot et Verratti ne sont pas beaucoup différents.»
Les blessures gérées par la concurrence
Encore relancé sur l'absence de Verratti, Emery va de nouveau sortir la carte du collectif au moment d'évoquer la blessure du joueur : «Nous pensons seulement au match de demain et nous voulons une équipe avec de la concurrence, avec deux joueurs par poste pour une raison comme cette blessure. Toute l’année, il y a des blessures de joueurs vu qu’ils jouent beaucoup de matches. C’est une chose que j’ai dit quand Pastore s’est blessé, idem quand Rabiot s’est blessé 10 matches avant les vacances. Aujourd’hui, c’est Verratti. Tu ne veux pas mais tous les joueurs peuvent se blesser. C’est pour ça que nous avons besoin d’une équipe bien préparée.»
«Quand tu as besoin des autres joueurs, ils sont prêts.»
Pour gérer ces absences, Emery évoque donc l'un de ses grands thèmes : «Après, il y a la concurrence. Quand tu as besoin des autres joueurs, ils sont prêts. Aujourd’hui, maintenant, je suis content de la façon dont le club a travaillé pour améliorer ce dont nous avions besoin pour la deuxième partie de la saison. L’incorporation des recrues est très bonne pour cette concurrence et il faut ensuite maintenir l’esprit avec le jeu, la mentalité et la performance que nous voulons.» Au PSG, les joueurs changent, le discours moins.
