Jean-Claude Blanc ne sera pas forcément remplacé par le PSG

Le PSG n'a plus de directeur général depuis décembre 2022 et le départ officialisé de Jean-Claude Blanc, le principal intéressé partant un peu plus tard après avoir laissé ses derniers dossiers. Depuis cette date, plusieurs successeurs ont été évoqués mais rien n'a bougé et, contrairement à ce qui avait pu être craint, le club parisien vit finalement très bien sans celui qui a été le n°2 du club pendant plus d'une décennie. « Son départ ne changera pas grand-chose », nous confiait un membre du club à l'époque, ce qui s'est confirmé depuis.

Un trio qui s'est mis en place

Arrivé en 2016 dans un rôle de secrétaire général, déjà à l'époque car un départ de Jean-Claude Blanc pour les JO de Paris 2024 était craint, est monté en grade et a repris une bonne partie des missions de son ancien N+1. Il est désormais « acting CEO » comme l'écrit L'Equipe et l'ancien de la FFF est notamment en charge de toute la partie administrative. Il est aussi en première ligne sur les dossiers immobiliers du club, le futur stade en premier lieu.

Melero fonctionne en duo avec un autre homme arrivé avant le départ de Jean-Claude Blanc, à savoir Marc Armstrong. Passé par le Barça ou la NBA en Europe, il est aujourd'hui en charge des revenus du club, un secteur du PSG qui se porte très bien puisque des records sont battus tous les ans. Il faut également ajouter un troisième homme rappelle L'Equipe, le directeur administratif et financier Benoît Le Sech qui a pris plus de place avec le départ de Blanc.

Des tensions entre le sportif et l'administratif

Le triumvirat a ses repères et gère assez bien le club au quotidien pour que Nasser Al-Khelaïfi, président qui n'est pas là au jour le jour, pense sérieusement à ne pas retoucher la direction administrative du club. Un successeur de Jean-Claude Blanc n'est pas la priorité, plutôt finaliser le dossier de l'arrivée du nouvel investisseur. Si problème il y a, c'est plutôt entre ce trio et Luis Campos, le directeur sportif qui travaille un peu trop dans son coin à leur goût.

De façon récurrente, le sportif et le marketing n'ont pas vraiment les mêmes priorités et certaines obligations ne sont pas du goût de tous. Christophe Galtier n'avait que très peu goûté la tournée au Moyen-Orient en plein mois de janvier, Luis Enrique n'a pas beaucoup plus apprécié le match amical en Corée du Sud rajouté en fin de tournée estivale. A chaque fois, le PSG avait un gros intérêt financier, d'où quelques frictions logiques avec un secteur sportif qui pense de son côté avant tout à la performance.

Comme l'explique L'Equipe, les principaux soucis au siège du club concernent surtout la partie ressources humaines. La précédente chef du service n'a même pas tenu deux ans et « son successeur intérimaire peinerait à prendre la mesure de l'entreprise. »