Arrivés cet été mais pas beaucoup voire pas du tout utilisés par Emery, Hatem Ben Arfa et Grzegorz Krychowiak se montrent pour l'instant patients. C'est en tout cas le message véhiculé par leur entourage dans la presse.
L'un est la plus recrue la plus chère de l'été, Grzegorz Krychowiak, l'autre le nom le plus connu qui est arrivé, Hatem Ben Arfa, mais les deux partagent surtout le fait d'être pour l'instant des remplaçants dans la tête du coach parisien Unai Emery. Bien que pilier du Séville FC, le Polonais n'a pas encore joué la moindre minute avec les professionnels en match officiel, et à peine une vingtaine en amical. Quant à Ben Arfa, il est pratiquement le seul joueur à avoir fait toute la préparation qui passe derrière d'autres arrivés plus tard.
Krychowiak est patient
Pour autant, l'un comme l'autre ne s'affolent pas et savent que le tour viendra. Krychowiak, présenté comme l'un des hommes de base du futur PSG d'Emery à son arrivée, est même la seule recrue pas encore utilisée mais il ne s'affole pas comme le confie un de ses proches : «Il arrive dans un club de très haut niveau européen, avec des cadres, des joueurs très influents qui ont fait le PSG depuis des années. Il savait qu’il devrait attendre. C’est un professionnel, il bossera et patientera.» Du côté de ses agents, on évoque un seul mot pour définir l'étonnante situation actuelle : « patience ».
Alors que la Champions League va commencer mi-septembre, Krychowiak devrait malheureusement manquer un peu de rythme et c'est sa sélection qui va un peu venir à son secours. Convoqué pour la trêve internationale à venir, il devrait retrouver du temps de jeu dans une équipe nationale dont il est l'un des piliers. Malheureusement pour lui et contrairement à la plupart des autres équipes nationales, la Pologne ne va jouer qu'un seul match et Krychowiak ne pourra donc pas accumuler les minutes, seulement se contenter de 90 au maximum.
Ben Arfa s'installe tranquillement
Du côté de Ben Arfa, devenu remplaçant contre Metz après avoir été titulaire lors des deux premiers matches contre Lyon et Bastia, le discours est proche. Le joueur s'était même réjoui de l'accueil du Parc des Princes dimanche dernier plutôt que de se plaindre de ce passage sur le banc de touche. Jusque là, Emery l'a même utilisé pratiquement exclusivement en pointe, un poste qui ne lui convient guère. Dans son entourage, on fait même remarquer que «c’est comme si on mettait Motta avant-centre.»
Pour autant, le gaucher de 29 ans ne s'affole pas et sait que son parcours à Paris va se juger sur la durée comme l'explique son entourage : «Il sait pourquoi il est venu, il s'est vraiment fixé comme objectif d'aller chercher le Graal (la Ligue des champions) et ne se précipite pas.» Pour l'instant, à défaut d'avoir trouvé sa place dans l'équipe, il l'a au moins trouvée dans le groupe et on l'a vu aussi bien proche des Français Rabiot, Aurier ou encore Kurzawa que des Sud-Américains comme David Luiz ou Thiago Silva. Vendredi, durant l'entraînement, on l'a aperçu se balader d'un groupe de joueurs à l'autre, discutant aussi quelques instants avec un Verratti qu'il compare en privé à Iniesta. S'il ne joue pas à son poste, et pas forcément beaucoup, l'homme paraissait au moins heureux d'être là.
En attendant d'avoir leur chance avec l'enchaînement des rencontres, les deux hommes devraient encore débuter sur le banc ce soir à Monaco, et ce même s'ils sont apparus à plusieurs reprises dans l'équipe des titulaires cette semaine à l'entraînement.
NB : Citations extraites de L'Equipe.
