Kurzawa et Di Maria évoquent l'après-Zlatan

Ils forment l'aile gauche de l'équipe du PSG depuis le début de la saison, sont gauchers et, bien qu'interviewés par deux médias différents, Layvin Kurzawa et Angel Di Maria se sont retrouvés à évoquer le même thème, celui de l'après-Zlatan Ibrahimovic.

Dans un entretien à l'AFP, Kurzawa n'a pas nié un certain manque alors que le Suédois est parti cet été : «Zlatan, c'est Zlatan, je pense qu'il manque à beaucoup de joueurs, à moi personnellement. Jouer avec un joueur comme ça, l'avoir dans son vestiaire, le côtoyer tous les jours, c'est extraordinaire. C'est un joueur à part. Des fois on se dit : 'putain, j'ai joué avec Zlatan quand même!' C'est un personnage, quelqu'un de charismatique. Quand il te parle, t'es obligé de l'écouter! »

De son côté, Di Maria, joueur bien plus expérimenté que Kurzawa et habitué à côtoyer de grands joueurs, s'est confié à ESPN concernant ce départ et il a relativisé : «C’est un départ de taille. Mais on a des joueurs de qualité pour atteindre les mêmes objectifs et franchir ce cap en Champions League.»

Et quand il s'agit de remplacer l'ancien attaquant, Kurzawa reste perplexe : «Pour moi il n'y a qu'un Zlatan. Après on a le capitaine, Thiago Silva, qui est aussi un très grand joueur, pour moi le meilleur défenseur du monde, mais Zlatan... On ne peut pas dire que c'est autre chose mais il est grand, il a une voix assez grave, il aime jouer de ça... Pour moi, on ne peux pas remplacer Zlatan à Paris. Mais l'équipe peut faire en sorte de créer quelque chose qu'il n'y avait pas l'année dernière, et se servir de ça pour aller plus loin en Ligue des Champions. »

Du côté de Di Maria, on ne s'inquiète pas vraiment et c'est Emery qui est mis en avant : «Les perspectives avec le PSG sont très bonnes. Avec un nouvel entraîneur. Les choses sont sur la bonne voie. Le jeu est le même, mais la grande différence se situe au niveau du pressing. On doit étouffer, ne jamais laisser respirer l’adversaire. C’est un effort à faire, difficile à réaliser en pré-saison. On n’était pas habitués à courir autant, à presser à ce point. Pour l’instant, l’équipe se fatigue un peu à le faire, et n’y parvient pas toujours. Ce n’est que le début, tout cela va se mettre en place. »