L’ancien agent d’Aurier parle de « mouches à merde » dans l’entourage du joueur

L’affaire Aurier a commencé par le biais d’une vidéo lancée par son ancien partenaire au centre de formation Mamadou Doucouré et l’agent du latéral droit du PSG à l’époque où les deux hommes se sont connus est revenu sur cette affaire dans le journal 20 minutes. Pour lui, l’entourage du joueur est très néfaste.

Janos Toth évoque « deux frères » pour parler de la relation entre les deux joueurs et revient tout d’abord sur l’évolution de Doucouré, l’homme qui a lancé la fameuse session Periscope : « Mamadou n’est pas un mauvais bougre. Il n’est pas du genre à faire des grosses bêtises. Mais il s’est égaré. C’est un môme adorable mais il est faible mentalement. Il est fainéant, et quand on veut être sportif de haut niveau ce n’est pas possible. […] Ce n’est pas un mec qui triche ou quoi. Et justement, il n’a pas pu avoir une seconde l’idée de piéger Serge avec cette vidéo. C’est juste un idiot qui n’imaginait pas les conséquences que ça pouvait avoir. Et Serge, c’est un mec au grand cœur mais très influençable. Il aurait dû être mieux conseillé. »

L’entourage est vite ciblé par l’ancien agent qui ne se prive pas pour dire ce qu’il pense des fréquentations d’Aurier : « Quand il est revenu sur Paris, Serge a tout de suite été très entouré, c’est clair. Et pas de la bonne manière. Ce n’étaient que des « mouches à merde ». Des gens qui veulent soi-disant le bien de Serge mais qui ne l’empêchent pas de faire n’importe quoi. Si je recroise Mamadou je lui dirais franchement : « Mamad', t’es le meilleur ami de Serge, mais comment t’as pu le laisser dire autant de conneries ? »

L’agent décrit aussi un Aurier isolé à Paris : « Moi le conseil que j’aurais donné à Serge quand il est arrivé à Paris ça aurait été « ferme ta bouche. Aujourd’hui tu n’es plus le petit Serge Aurier [...] Serge, si vous lui expliquez des trucs, il va comprendre. Mais si vous le lâchez dans la nature comme ça… Parce que c’est de ça dont il s’agit. Ses parents sont séparés, il n’a plus de rapport avec son frère, donc il est lâché là avec son pognon à Paris, à 30 km de Sevran, avec tous ses soi-disant amis, ça ne peut pas marcher. Il ne faut pas renier d’où on vient, mais il faut savoir faire attention. »

L’agent qui souhaite à Aurier de partir de la région parisienne estime d’ailleurs que son départ est « inéluctable » notamment en raison des mots qui ont touché le coach : « Il y a des gens qui le défendent, qui disent qu’il faut pardonner. Mais pardonner quoi ? Moi je l’aime beaucoup, mais si je suis coach et que je me fais fusiller comme ça, je ne peux plus travailler avec lui. Tu passes pour qui après ? »