Le PSG a travaillé son pressing en janvier

Le PSG concède moins d'occasions depuis maintenant quelques semaines, le nombre de frappes adverses et d'arrêts des gardiens parisiens diminuant de façon drastique - après une première partie de saison où les opposants parisiens étaient régulièrement libres de tirer au but. La montée en puissance individuelle de quelques éléments défensifs a bien évidemment été utile dans ce regain bienvenu et attendu, Mendes ou Kimpembe signant un bon début d'année 2022 ; mais c'est plus probablement la conséquence d'une implication collective plus forte.

Alors que l'animation défensive en général a été pointée du doigt durant la première partie de saison, certains nouveaux joueurs s'étonnant même de l'attitude des stars offensives à la perte du ballon lorsqu'elles s'arrêtaient de courir et les laissaient se débrouiller ; le PSG se comporte plus comme un bloc défensif uni depuis quelques temps. L'équipe de Mauricio Pochettino a notamment amélioré son comportement à la perte du ballon, en plus de gêner un peu plus les attaques adverses plus haut sur le terrain. En conséquence, la défense est moins sollicitée.

Globalement, l'équipe parisien presse mieux, et de façon plus impliquée. L'entraîneur Mauricio Pochettino avait bien vu ce mal de la première partie de saison puisqu'il a profité d'un mois de janvier - pour une fois peu fourni en matchs - pour faire travailler ses ouailles sur ce point. Selon L'Équipe, le pressing a été « travaillé plus spécifiquement en séances en janvier », ce qui permet à son équipe  de maîtriser un peu mieux la chose.

Malgré ce travail collectif qui semble déjà porter ses fruits sur les derniers matchs, certains semblent malgré tout beaucoup plus impliqués que d'autres quand il s'agit de travailler pour le collectif : à lui seul, Verratti a déclenché un tiers des actions de pressing de son équipe vendredi soir contre Rennes, et pratiquement quatre fois plus que son deuxième coéquipier le plus impliqué dans ce domaine.