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Le responsable du fair-play financier évoque le cas du PSG

Publié le mercredi 28 octobre 2015 à 11:43 par Philippe Goguet
Club très impacté par le fair-play financier, le PSG a vu cet été l'UEFA desserrer son étreinte et le responsable du dispositif, Andrea Traverso, s'est confié au Parisien concernant le club parisien. Il a notamment évoqué la levée des sanctions et le futur.

Réellement mis en place à l'été 2014 avec les premières sanctions pour les clubs qui avaient un déficit trop important, le fair-play financier de l'UEFA a été au coeur de tous les problèmes du PSG jusqu'à la fin juin, quand l'instance européenne a levé les sanctions prises contre le PSG en mai 2014 (limite d'investissement à 60M€ sur le marché des transferts hors vente et encadrement de la masse salariale). Dans le Parisien, le monsieur FPF de l'UEFA, Andrea Traverso, est revenu sur le cas parisien.

Comment Paris a fait lever ses sanctions

La décision de lever les sanctions a changé la face du mercato parisien et Traverso explique ce retour à la normale : «Il faut revenir à l'origine, en mai 2014, au moment de la signature d'un accord entre le PSG et l'instance de contrôle des clubs. Les différentes restrictions prévues alors devaient effectivement s'appliquer pendant deux saisons. Mais un point de l'accord, confidentiel, prévoyait un possible allègement des restrictions à partir du moment et à la condition que le PSG remplisse certains objectifs financiers.» Et l'Italien développe, sans trop en dire, sur les fameux objectifs financiers : «C'est la combinaison de plusieurs facteurs : le niveau de pertes affiché par le club en 2014-2015, bien sûr, mais aussi la maîtrise de la masse salariale et enfin le degré de transparence des données transmises à l'UEFA. Sur tous ces points, le PSG répondait aux attentes de l'instance de contrôle.»

Le PSG encore sous la menace

Pour autant, Paris n'est pas définitivement sorti d'affaire et Traverso explique pourquoi : «La limitation des dépenses de transfert a par exemple été levée mais la pénalité financière (40 M€ avec sursis) reste en vigueur. En fait, l'accord signé par le PSG porte sur trois saisons sportives qui vont de 2014-2015 à 2016-2017, avec chaque année un objectif financier à atteindre. En 2015, le PSG devait ainsi réaliser un maximum de 30 M€ de pertes. En 2016, le club parisien devra être à l'équilibre et en 2017 également. Il est toutefois possible que l'accord se termine en juin prochain si les pertes cumulées sur 2014, 2015 et 2016 ne dépassent pas 30 M€. C'est possible si le PSG rapporte un résultat positif sur la saison 2015-2016.»

Pas besoin d'accord volontaire

Cet été, l'UEFA a également mis en place dans le cadre du FPF un dispositif nommé « accord volontaire » qui permet au club d'investir de façon lourde (créant un déficit plus important que celui toléré) s'il justifie cet investissement. Et alors que le nom de Ronaldo revient régulièrement, on pourrait croire que le PSG pourrait être intéressé par ce genre de dispositif, le transfert étant très conséquent, ce que Traverso dément : «Le PSG peut recruter Cristiano Ronaldo, même sans signer un accord volontaire. Si le PSG fait cela, c'est parce que le club estime qu'il obtiendra un retour sur investissement et des recettes qui permettront de compenser l'amortissement du transfert et le salaire du joueur.» A en croire le responsable de l'UEFA, le PSG pourrait donc se permettre un transfert à près de 100M€ sans devoir passer par ce genre d'accord, signifiant donc que les finances parisiennes sont plutôt en forme.

NB : Propos recueillis par Le Parisien.


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