Le syndicat des journalistes de sport peste contre le PSG

Après PSG/OM (2-1) et Angers/PSG (0-3), aucun joueur du PSG ne s’est présenté en zone mixte pour s’exprimer, une habitude cette saison. Face à cette situation, l’Union des Journalistes de Sport en France a publié un communiqué qui peste contre l’attitude du PSG et de ses joueurs. Ce message dénonce notamment « une attitude contraire à l’usage et à l’esprit de la convention qui lie la LFP à l’UJSF et qui régit les devoirs médiatiques des clubs. »

En effet, selon la charte média de la saison 2021/2022 de Ligue 1, les clubs doivent « porter une attention particulière au passage en conférence de presse et en zone mixte des acteurs du match » après les rencontres. Mais est également écrit que « l’ensemble des deux équipes devront obligatoirement passer par la zone mixte, mais ne sont pas tenus de donner des interviews. » À quelques mots près, la convention qui lie la LFP à l'UJSF indique les mêmes droits et obligations. D'où ce genre de scènes :

Ainsi, les joueurs du PSG n’enfreignent les règles que lorsqu’ils ne passent pas par la zone mixte pour sortir des stades dans lesquels ils évoluent, ce qui est la norme au Parc des Princes où il est plus que rare de voir le moindre joueur s'y aventurer. S’arrêter pour parler à la presse en zone mixte n’est que d’usage, rien n’y oblige les Parisiens, et c’est bien ce que signale le communiqué de l’UJSF qui peste malgré tout contre le PSG. Il y a quelques jours, Bertrand Latour, journaliste de La Chaîne L’Équipe, avait déjà pointé du doigt l’attitude du club et des joueurs vis-à-vis des journalistes.

À ce jeu du chat et de la souris, les journalistes rendent bien le désamour que les joueurs du PSG leur portent. Dans leur communiqué, l’UJSF rappelle le PSG « à ses devoirs et en appelle à son bon sens, en un moment décisif où il doit valoriser la Ligue 1 et son seul titre de la saison. » Jusque-là, le monde médiatique n’a pourtant que peu mis en valeur le dixième titre qui se dessine pour le PSG depuis déjà plusieurs semaines.