Les jeunes considérés comme les autres dans le vestiaire

Avec déjà 10 joueurs issus du centre de formation utilisés depuis le début de la saison, c'est peu dire que Thomas Tuchel justifie sa réputation de formateur et fait confiance aux plus jeunes, comme il l'avait déjà fait à Mayence puis Dortmund dans le passé. Les titularisations sont régulières, le temps de jeu non négligeable et les jeunes Parisiens répondent surtout présents sur le terrain à l'image d'un Moussa Diaby qui reste sur un but et deux passes décisives lors de ses trois dernières rencontres.

Mais plus que leur temps de jeu, c'est possiblement le statut de ces joueurs qui a évolué cette saison, même si Thomas Tuchel a réduit le groupe à plusieurs reprises cette saison, d'abord au retour des internationaux puis ensuite début septembre à la fin du mercato avec les dernières arrivées. Les jeunes sont donc moins nombreux, Bernède ou Weah jouant dernièrement avec la réserve après avoir été avec les pros tout l'été, mais ils bénéficient malgré tout d'un statut de professionnel comme les autres joueurs de l'effectif.

Comme l'explique L'Equipe, N'Soki, Diaby ou encore Dagba sont des joueurs comme les autres, ils ont leur casier dans le vestiaire, un numéro qui leur est attribué et ils ont reçu le même package PSG x Jordan que les autres récemment. Par ailleurs, les entraînements, les séances individuelles ou encore les installations physiques sont partagés avec le reste de l'effectif. Seule différence citée par le quotidien sportif, les stars seront prioritaires au moment d'être massées par les kinés du club. 

Il y a deux ans, Unai Emery avait bien tenté de faire monter des jeunes, le club poussant aussi dans ce sens, et l'été 2016 avait été marqué, entre autres, par les belles promesses d'Ikoné ou de Callegari, aujourd'hui tous deux partis sous d'autres cieux. A cette époque, ce sont les pros aguerris qui s'étaient plaints du manque de place dans les vestiaires parisiens suite à cette intégration... Aujourd'hui, Tuchel est en passe de réussir son pari, certes aidé par l'amaigrissement bien visible de l'effectif parisien. Mais c'est aussi pour sa capacité à les intégrer qu'il a été nommé à la tête du PSG.