Les joueurs de Séville confirment : il faut travailler pour jouer avec Emery

Le cas de Hatem Ben Arfa fait beaucoup parler en France et il est régulièrement rapporté qu'Emery ne le trouve pas assez appliqué à l'entraînement. Du côté du Séville FC, on a bien connu l'entraîneur parisien et quelques joueurs de l'effectif ont témoigné dans l'émission Stade 2 diffusée ce dimanche concernant l'implication nécessaire à l'entraînement.

Kolodziejczak : «Oui, il y a eu des clashes. Mais il n'est pas rancunier et c'était fini le lendemain.»

Arrivé il y a deux ans en Andalousie, l'ancien Niçois Timothée Kolodziejczak arrive avec ses trophées et rappelle tout de suite qui est l'actuel coach du PSG : «Voilà, ça, c'est deux années avec Unai Emery, deux Ligues Europa.» Et le défenseur raconte aussi les séances avec le Basque : «On répète souvent les mêmes exercices, on répète des gammes, un peu comme quand on était jeunes. Mais cela fait partie de son fonctionnement et tout le monde le fait à fond. En tout cas, à Séville, tout le monde le faisait à fond. Oui, il y a eu des clashs, comme dans tous les clubs. Mais il n'est pas rancunier et c'était fini le lendemain, on passait à autre chose.»

Autre Français de l'effectif, Benoît Trémoulinas confirme que tout le monde doit se donner à fond sous peine de se faire sévèrement bouger par le patron : «Cela reste toujours des propos corrects. Des fois, à l'entraînement, on en garde un peu sous le pied pour être bien le week-end et c'est vrai qu'il m'a bougé plusieurs fois. Cela ne fait pas du bien à entendre, notre ego en prend un coup mais, en fait, le coach est là pour toi.»

N'Zonzi : «C'était difficile pour moi les trois ou quatre premiers mois. Mais il ne m'a jamais laissé en dehors du groupe définitivement.»

Un dernier Français va témoigner dans le reportage de Stade 2, le milieu Steven N'Zonzi, passé par le PSG quand il était tout jeune. Arrivé d'Angleterre, le milieu défensif a connu une période similaire à celle de Ben Arfa : «J'ai eu la même situation l'année dernière, c'était difficile pour moi les trois ou quatre premiers mois. Je jouais, je ne jouais pas, je ne comprenais pas très bien. Mais il ne m'a jamais laissé en dehors du groupe définitivement. Après, j'ai compris qu'il fallait que je travaille, que je pousse et cela s'est très bien passé jusqu'à la fin de la saison.»

Dernier joueur à témoigner dans le magazine de France 2, le milieu offensif Vicente Iborra, pilier du Séville FC d'Unai Emery. Et l'Espagnol conseille de suivre les directives de son ancien entraîneur à la lettre : «Je ne connais pas tous les joueurs du Paris Saint-Germain mais je suis sûr d’une chose : s’ils appliquent ce que leur dit Unai, ils vont remporter beaucoup de titres. Je le connais, il va vouloir que le groupe soit fort. Les objectifs de l’équipe passeront toujours avant les objectifs individuels.»

Le reportage complet est disponible sur le site de France 2 et commence à 43'30".