Les Parisiens «ne communiquaient pas entre eux» selon un joueur de Ludogorets

Après une lourde défaite 3-0 à Montpellier, le PSG n'a pas vraiment su réagir face à Ludogorets mardi soir, concédant un inquiétant match nul 2-2 à l'issue d'une prestation collective plutôt faible. Dans le journal L'Equipe, l'ailier adverse Jody Lukoki, entré en jeu pour le dernier quart d'heure, est revenu sur les faiblesses des Parisiens qu'il a vues sur le terrain.

Le Congolais vise notamment le manque de communication des hommes d'Emery : «Le problème c'est qu’ils ne communiquaient pas entre eux. Il fallait quelqu’un qui se lève, emmène les autres et dise : “Allez les gars, on y va, on se bouge.” C’est le rôle du capitaine (Thiago Silva) de parler, mais il ne doit pas être le seul. Il faut qu’il soit accompagné par deux ou trois autres joueurs, qui motivent et donnent du courage au reste de l’équipe.» Sur le terrain, la révolte parisienne n'est pas vraiment apparue de façon flagrante et le journal L'Equipe raconte ce jeudi que les joueurs du PSG pensaient gagner tranquillement en seconde période vu la 1e mi-temps réalisée (16 tirs à 3 en faveur de Paris).

Il n'en sera rien et la 2e mi-temps va même être la pire des deux, le PSG baissant peu à peu en intensité. Lukoki insiste d'ailleurs sur un autre point, les manques collectifs de l'équipe parisienne : «J’avais la sensation qu’ils ne jouaient pas en équipe. Ils ne savaient pas quoi faire sur le terrain. Individuellement, ce sont évidemment de très bons footballeurs, mais s’ils se faisaient plus de passes et jouaient collectivement, ce serait une équipe bien plus forte. Peut-être qu’ils sont un peu perdus depuis que Zlatan est parti ! » 

Indirectement, ce départ peut également expliquer le dernier mal visé par le joueur adverse, à savoir les gros manques devant le but de l'équipe d'Unai Emery, un mal récurrent des Parisiens : «Le plus étonnant, c’est qu’ils ont eu beaucoup de mal à marquer. Je pense qu’ils manquent de confiance actuellement. Leurs supporters les ont également brocardés pendant le match (juste avant la pause), ça ne les a pas aidés. Ils ont voulu “forcer” mais ils ne pouvaient pas le faire. Ils étaient en insécurité.»

Aujourd'hui, l'insécurité chez les Parisiens est telle que le joueur de Ludogorets s'avoue même «déçu de ne pas avoir pu les battre.»