Meunier : «Je prends mon mal en patience»

Son temps de jeu relativement restreint :

« Il y a une bonne alternance au PSG mais on va voir comment ça va se passer. Si on veut aller jusqu’au bout dans toutes les compétitions, un peu comme l'année passée, on devrait jouer pas loin de 70 matchs et chacun aura du temps de jeu pour se montrer. Je suis conscient que ça ne va pas être toujours à mon avantage comme ce fut le cas la saison passée mais, quand je serai sur le terrain, je ferai de mon mieux, en espérant jouer le plus de matches possibles. »

Alves, un plus gros concurrent qu'Aurier ?

« Non, pas du tout pour moi. Serge (Aurier) et Dani (Alves) se valent. Maintenant, Dani Alves a l’expérience et un caractère de leader sur le terrain. Et quand on investit sur un joueur comme ça, on se doit de le mettre sur le terrain, surtout quand les prestations sont bonnes. De mon côté, je prends mon mal en patience. Quand je joue, je fais ce que je peux et je fais généralement des bons matchs. C’est aussi important vis-à-vis du staff technique puisqu'ils sont au courant qu’ils peuvent compter sur moi mais ils le savaient déjà. » 

De la frustration de ne pas jouer tous les matches ?

« Oui, on veut jouer tous les matchs que ce soit Niort, Gueugnon ou le Bayern Munich. Je veux être sur le terrain à chaque fois. Même dans des moments où je suis moins frais,  j’ai toujours envie d’être sur le terrain et ronger son frein sur le banc n’est pas forcément évident. Mais c’est le football. Je suis dans une équipe du top 5 mondial où les doublures et les titulaires sont à peu près du même niveau. Il faut des fois avoir un peu de chance ou des choix du coach. Pour l’instant, je ne suis pas la priorité mais je ferai tout pour compliquer au maximum les choix.»

Un joueur important à Paris quand même :

«Je ne me mets pas au second plan non plus, je ne m’enterre pas sur le côté. Il y a une place de latéral droit où c’est pour l'instant Dani Alves qui a la préférence du staff technique. Point à la ligne. Je sais que le coach peut faire appel à moi à tout moment et inverser ça.»

Un staff qui peut compter sur lui :

«Ils le savent et c’est l’avantage de jouer dans une équipe qui domine. J’ai l’occasion de me montrer offensivement et défensivement, ce n’est pas trop mal. Je fais ce que je peux, pour pouvoir gagner ma place dans ce groupe et, à la fin, le coach décidera. Cela ne change strictement rien et je fais mon job. » 

Anderlecht, futur adversaire du PSG :

«En ce moment, c'est pas top top. J'ai regardé Standard/Anderlecht, le match n'était pas terrible. Le nouveau coach Vanhaezebrouck peut vraiment apporter quelque chose au club. À voir sur le long terme. Et puis en Champions League, ce n’est pas facile pour eux. Même en état de grâce, jouer le PSG, ce n’est quand même pas évident. Anderlecht ne vit pas sa meilleure période, mais nous devons rester méfiants. [...] Ce serait sympa si j'étais sur le terrain en Belgique.»