Présente à PSG/Metz (3-0) ce dimanche, la RTBF en a profité pour interroger le belge du PSG, Thomas Meunier, sur ses premiers pas dans la capitale. Le latéral droit s'est exprimé très sereinement sur la période actuelle, entre intégration réussie et statut de remplaçant.
Son statut actuel de remplaçant :
«Il n’y a aucune frustration puisque mon statut ici était clair et net lorsque que j’ai apposé ma signature sur le contrat. La priorité reste Serge Aurier qui a quand même gagné quatre titres consécutivement avec cette équipe. Je sais que je vais devoir prendre mon mal en patience si je veux obtenir une place de titulaire ou même beaucoup plus de temps de jeu. Je vais donc travailler pour moi-même et avec le temps, je pense que je recevrai ma chance à un moment ou un autre.»
Son intégration au PSG :
«C’est une nouvelle aventure qui commence, tu tombes un peu dans l’inconnu donc tu te poses un peu des questions mais finalement l’intégration s’est bien passée. Autant sur le plan social que sur le sportif. Et puis, je ne suis quand même pas à plaindre en vivant à Paris. »
L'ambiance au sein du club parisien :
«On a vraiment une bonne équipe, super jeune, avec quelques cadres qui englobent bien le tout. Pour moi, il y a vraiment une bonne cohésion dans le groupe.»
«L’ambiance est super bonne. Ce qui me change un peu du Club de Bruges, c’est que tout le monde parle la même langue. A Bruges, c’était plus compliqué pour créer un groupe homogène avec des nationalités différentes. Il y a évidemment des personnalités différentes mais cela n’empêche pas la communication, ce qui parfois faisait défaut au Club. On a vraiment une bonne équipe, super jeune, avec quelques cadres qui englobent bien le tout. Pour moi, il y a vraiment une bonne cohésion dans le groupe.»
A quand ses débuts ?
«Quand on regarde le banc, c'est quand même Verratti, Ben Arfa, moi-même qui ai joué l'Euro, Maxwell, ce n'est pas n'importe quoi.»
«Coupe de la Ligue, Coupe de France, Champions League, il y a beaucoup de matches à jouer et il y a un moment ou un autre où le coach va peut-être donner un peu de repos aux titulaires et faire jouer les remplaçants. Quand on regarde le banc aujourd'hui, c'est quand même Verratti, Ben Arfa, moi-même qui ai joué l'Euro, Maxwell, ce n'est pas n'importe quoi. On peut aussi bien faire que ceux qui étaient sur le terrain aujourd'hui. Pour le reste, Serge sera plus que probablement sélectionné pour la CAN donc ce sera aussi une possibilité pour moi de me montrer donc je prends mon mal en patience. Si ça vient plus tôt, tant mieux, mais si ça vient à ce moment-là, ce sera comme ça.»
Sa vision de la L1 :
«C'est un autre monde mais le niveau belge a quand même pas mal progressé au niveau européen, on a fait de bons résultats, notamment avec Bruges. Ici, c'est difficile de comparer le niveau car, d'après mes coéquipiers, toutes les équipes jouent le même football, c'est-à-dire défensif et elles essayent de sortir en contre. On l'a vu aujourd'hui (contre Metz), c'était la même chose à Bastia. Ce sont des équipes compliquées à jouer car cela bloque aux 16m et j'espère que dans des matches comme contre Monaco la semaine prochaine ou des grosses équipes comme Bordeaux ou Lyon, le jeu va un peu s'ouvrir pour avoir un football un peu plus pétillant.»
La sélection belge :
«Je ne peux pas menacer le coach pour être sur le terrain. Mais l’équipe nationale est aussi un moyen d’avoir du temps de jeu lorsqu’on n’en a pas en club. Je ne connais absolument pas Roberto Martinez et lui ne me connait probablement pas non plus. On va voir un peu ce qu’il va faire avec l’équipe. C’est une nouvelle expérience pour tout le monde et on va apprendre à le connaître tout doucement. Est-ce que je serai pris ou pas ? Certains autres joueurs peuvent aussi se poser des questions… on verra bien. L’équipe nationale, c’est vraiment un cas à part.»
