Neymar : «La vérité, c'est que je souffre sur le terrain»

Toujours en vacances, Neymar est sorti du silence de façon inattendue ce jour via une vidéo sponsorisée dans laquelle le joueur brésilien revient sur ses dernières semaines compliquées. Entre ses prétendues simulations du Mondial 2018 et son tournoi pas vraiment réussi, la popularité du joueur a chuté et son image a été très entâchée, lui qui l'a construite depuis des années. Neymar s'est donc expliqué, à sa façon : «Vous pouvez penser que j'exagère. Et parfois, j'exagère. Mais la vérité, c'est que je souffre sur le terrain.»

La star ne s'est pas arrêtée à ses fameuses roulades de la Coupe du Monde puisqu'il a enchaîné sur d'autres thèmes et attitudes qui lui ont également été reprochées dernièrement : «Quand je pars sans donner d'interviews, ce n'est pas parce que je veux juste les lauriers de la victoire. C'est parce que je n'ai pas encore appris à vous décevoir. Quand je suis impoli, ce n'est pas parce que je suis un enfant gâté. C'est parce que je n'ai pas appris comment être frustré.»

Dans cette vidéo d'une minute trente, il va continuer à se justifier : «En moi il y a encore un garçon. Parfois il enchante le monde, parfois il agace tout le monde.Je me bats pour garder ce garçon en vie à l'intérieur de moi, mais pas sur le terrain. Vous pouvez penser que je tombe trop, mais la vérité est que je ne suis pas tombé, je me suis effondré. Cela fait plus mal que n'importe quel pas sur une cheville opérée. J'ai pris longtemps pour accepter votre critique, j'ai pris longtemps pour me regarder dans le miroir et devenir un nouvel homme. Je suis tombé, mais seuls ceux qui tombent peuvent se relever. Vous pouvez continuer à me lancer des pierres. Ou lâcher ces pierres et m'aider à rester debout. Quand je suis debout, tout le Brésil est debout avec moi.»

Du côté du Brésil, la popularité du joueur s'est effondrée suite au Mondial, le Brésil sortant dès les quarts de finale face à la Belgique, et ce ne sont pas les derniers échos autour du père de Neymar qui ont calmé les choses. Le paternel est accusé d'avoir organisé une fête avec les joueurs après le premier match de la Coupe du Monde face à la Suisse (1-1). Il avait ensuite insulté une journaliste qui l'interrogeait sur ce thème quelques semaines plus tard...